OM – De Zerbi, le tacticien vous salue bien
Avant le coup d’envoi, l’inquiétude planait. Beaucoup s’attendaient à une équipe classique, renforcée par les meilleures recrues estivales. Au lieu de cela, De Zerbi a surpris : défense à cinq, titularisation de Kondogbia, de Timothy Weah et de Bilal Nadir, des choix loin d’être évidents au regard de l’importance du match. L’OM devait absolument s’imposer pour aborder les prochaines échéances avec sérénité, et pourtant, l’Italien prenait le risque de mettre des joueurs "de rotation".
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Mais derrière ce qui pouvait sembler être une audace excessive se cachait une logique limpide. De Zerbi n’a pas aligné les onze noms les plus clinquants, il a réfléchi en termes de plan de jeu, de complémentarité et de continuité. Tactiquement, la rencontre a rappelé de nombreux schémas déjà aperçus la saison passée. L’OM a évolué dans un système à cinq défenseurs, mais comme toujours chez De Zerbi, cela ne signifiait pas repli ou prudence. Murillo, en particulier, a incarné ce déséquilibre organisé : constamment projeté vers l’avant, il s’est retrouvé dans une position quasi offensive qui lui a permis d’obtenir le penalty du 1-0 après seulement dix minutes de jeu.
À ses côtés, Pavard assurait la couverture, preuve d’un équilibre bien pensé. Devant, le duo Gouiri-Greenwood se montrait disponible avec un Nadir chargé de couvrir le flanc gauche, dans un rôle qui rappelait celui de Rabiot lors de la saison précédente. Chaque joueur connaissait précisément sa mission et l’OM en a tiré une efficacité implacable. Au-delà du résultat, c’est la philosophie de gestion de l’effectif qui retient l’attention. L’OM a beaucoup bougé sur le marché des transferts, avec plusieurs arrivées actées tardivement. Ajoutez à cela une trêve internationale ayant dispersé les cadres de l’équipe, et l’on comprend pourquoi De Zerbi n’a pas cherché à improviser une nouvelle ossature.
Il s’est appuyé sur Kondogbia, Nadir et d’autres joueurs déjà imprégnés de ses principes, afin de garantir un socle solide. Cette méthode n’est pas sans risque. Si le match avait tourné autrement, les critiques auraient fusé sur ses choix jugés trop expérimentaux. Ce qui frappe, c’est la précision avec laquelle les joueurs ont interprété les consignes. Lorsque Murillo avançait, Pavard couvrait systématiquement la zone libérée. Dans le même temps, Greenwood exploitait les espaces créés, alternant ses appels avec ceux de Gouiri. Ces enchaînements ne doivent rien au hasard. Ils traduisent un travail de fond, une discipline tactique déjà assimilée par l’ensemble du groupe.
De Zerbi montre ainsi qu’il ne se contente pas de beaux discours ou de punchlines dans le vestiaire, comme certains le caricaturent. Il conçoit des plans de jeu détaillés, adaptés à chaque adversaire, et ses joueurs les appliquent avec conviction. Cette victoire, plus que le score lui-même, rassure sur la capacité de l’OM à rester fidèle à une identité tout en intégrant de nouvelles pièces. Tant mieux car désormais, c'est le Real Madrid. L’OM sait qu’il ne pourra pas rivaliser sur le simple talent individuel, mais De Zerbi prouve qu’il est prêt à proposer un plan cohérent et novateur.
À Madrid, le technicien italien n’alignera peut-être pas les mêmes hommes ni la même formule. Mais la démonstration face à Lorient prouve une chose : il y aura un plan, pensé dans les moindres détails, et chaque joueur saura exactement ce qu’il doit faire. Ce pragmatisme et cette capacité d’adaptation constituent aujourd’hui la plus grande force de l’OM.
