OM – pourquoi le président de Nantes s’en prend à Longoria
Un affrontement public au sein de la LFP
Le dernier conseil d’administration de la LFP a été marqué par une intervention virulente de Waldemar Kita à l’encontre de Pablo Longoria. Le propriétaire du FC Nantes a reproché au président de l’OM ses propos tenus à Auxerre en février dernier, allant jusqu’à lui suggérer de démissionner de son poste de vice-président de la Ligue. La scène a surpris de nombreux dirigeants présents, soulignant l’ampleur de la fracture entre les deux hommes.
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Un ressentiment alimenté par des épisodes passés
D'après les informations de l'Equipe, Les relations se sont détériorées dès le printemps. Après la sortie médiatique de Longoria à Auxerre, Kita avait exprimé ses inquiétudes quant à l’impact sur l’arbitrage. Quelques jours plus tard, lors de la réception de Nantes au Vélodrome, la froideur était palpable en tribunes, les dirigeants olympiens ignorant ostensiblement leurs homologues nantais.
Le dossier Abline, un point de rupture
La tension a franchi un cap en mai dernier lors du dossier Matthis Abline. L’OM, désireux de recruter le jeune buteur, aurait négocié directement avec l’entourage du joueur, en critiquant la famille Kita et en fixant unilatéralement une valeur de 15 millions d’euros. Face à cette méthode jugée irrespectueuse, le FC Nantes a fermé la porte, refusant de fixer un prix de vente ou même de discuter.
Des contentieux financiers persistants
À ces tensions sportives se sont ajoutés des différends contractuels. L’OM doit encore régler des bonus liés au transfert de Quentin Merlin, soit environ 1,3 million d’euros échelonnés jusqu’en 2028. De plus, Nantes réclame 1,5 million d’euros à la suite du transfert de Valentin Rongier en 2019, un intéressement qui aurait été activé par la réglementation en cas de nouveau contrat en Ligue 1. Ces dossiers alourdissent un climat déjà délétère.
Une relation durablement fragilisée
Si l’OM a affirmé souhaiter entretenir des relations cordiales avec l’ensemble des clubs, la succession de frictions avec le FC Nantes démontre l’ampleur de la fracture. Les contentieux sportifs et financiers nourrissent une méfiance réciproque, qui pourrait continuer à peser sur les échanges entre les deux institutions dans les prochains mois.
