OM/PSG – A-t-on retenu les leçons ?
Acte 1 : Le premier Classico de l’ère De Zerbi, un échec cuisant
Le 27 octobre 2024 reste gravé comme le baptême douloureux de Roberto De Zerbi face au Paris Saint-Germain. Ce soir-là, le Vélodrome vibrait d’un espoir immense, gonflé à bloc par la large victoire 5-0 à Montpellier quelques jours plus tôt. L’occasion semblait rêvée : Paris, encore en rodage, n’avait pas encore trouvé l’équilibre qui allait le mener vers son sacre européen en fin de saison. Mais l’OM a rapidement déchanté.
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Dès les premières minutes, les Marseillais ont été submergés par l’intensité et la maîtrise parisienne. L’expulsion très sévère d’Amine Harit, survenue à la 20e minute, a scellé le sort du match. Réduits à dix, désorganisés, les Olympiens n’ont jamais su exister. Paris s’est imposé sans trembler, reprenant la tête du championnat avec six points d’avance, tandis que Marseille, troisième, repartait frustré et surtout conscient du gouffre qui le séparait encore de son rival.
Ce soir-là, au-delà de la défaite, c’est la fragilité mentale et structurelle de l’OM qui a sauté aux yeux. Une leçon brutale, mais nécessaire.
Acte 2 : Le retour au Parc, une défaite mais du mieux
Le 16 mars dernier, l’OM s’est présenté au Parc des Princes dans un contexte bien différent. Amoindri par les absences (Hojbjerg, Murillo, Bennacer) mais toujours en course pour la deuxième place, le club phocéen voulait être la première équipe à faire tomber Paris en Ligue 1.
Le début de match a laissé entrevoir de meilleures intentions : pressing plus coordonné, transitions plus rapides, volonté d’exister. Mais le PSG, pragmatique et clinique, a frappé fort sur sa première occasion. Dembélé a ouvert la marque, vite imité par Nuno Mendes. Marseille a eu ses moments, notamment quand Rabiot et Gouiri ont fait trembler la défense adverse, mais Donnarumma s’est montré intraitable. Et lorsque Lirola a marqué contre son camp, toute tentative de retour s’est envolée.
La défaite était là, logique, mais l’impression laissée était bien différente de celle du match aller. L’OM avait montré du caractère, de l’ambition, et même si l’écart restait grand, il y avait enfin des fondations sur lesquelles bâtir.
Acte 3 : Ce dimanche, l’heure de vérité
Nous voici désormais à l’aube du troisième acte. Une nouvelle saison, un effectif profondément renouvelé et renforcé, mais une équipe encore en construction. Face à un PSG rodé, confiant, et déjà tourné vers ses ambitions européennes, Marseille a un défi immense à relever : montrer qu’il a grandi.
Roberto De Zerbi l’a rappelé en conférence de presse : « À Bernabeu, on n’était pas les mêmes que l’an dernier au Vélodrome contre le PSG. Cette année, j’ai une équipe forte […] Mais l’équipe doit parler une langue universelle, pas l’italien ou le français, mais vraiment une langue de jeu, une mentalité commune. »
Cette « langue » du football, l’OM a commencé à l’esquisser contre le Real Madrid en Ligue des champions. Une défaite 2-1 certes, mais avec des séquences qui traduisent un vrai projet : relances construites depuis Rulli, organisation défensive plus disciplinée, projection offensive avec plusieurs joueurs dans la surface. De Zerbi en veut plus, beaucoup plus, mais il reconnaît que le chemin est tracé.
« On reste l’OM, une grande équipe, avec de grands joueurs. On sera heureux quand on ira là-bas et qu’on gagnera », a insisté l’entraîneur italien. Le message est clair : pas question de se satisfaire de défaites encourageantes. Dimanche, il s’agira de démontrer que l’OM a retenu la leçon, qu’il peut allier orgueil, courage et qualité collective pour enfin rivaliser avec Paris.
Rendez-vous est pris. Le Vélodrome attend un OM différent, un OM prêt à écrire un nouveau chapitre face à son rival éternel.
