OM – Rabiot déclassé en équipe de France ?
Rabiot en équipe de France au profit de Tchouaméni et Manu Koné ?
Vendredi, lors de la victoire de l’équipe de France face à l’Ukraine (2-0), la paire Aurélien Tchouaméni – Manu Koné a particulièrement brillé, au point de susciter l’idée d’une association durable dans l’entrejeu des Bleus. Déjà alignés deux fois ensemble par le passé, les deux milieux de 25 et 24 ans ont confirmé une complicité qui dépasse le terrain, partagée entre centres d’intérêt communs et agent identique. Sur la pelouse, leur complémentarité s’est affirmée : activité défensive, pressing constant, capacité à se projeter vers l’avant. « Dans cette animation, on attend des deux milieux qu’ils sécurisent le bloc. Et je trouve qu’ils y sont très bien parvenus », a estimé l’ancien international Benoît Pedretti, louant notamment le sens du placement de Tchouaméni, renforcé par son expérience récente en défense centrale au Real Madrid. Le duo a montré une couverture mutuelle efficace. « On s’est senti compatibles, on s’est aidés mutuellement, c’est facile de jouer avec lui », a confirmé Koné, milieu de l’AS Rome. Avec ses qualités de percussion et sa puissance, il a été complété par le jeu long et la frappe de son partenaire madrilène. « En ce moment, c’est la meilleure paire », a jugé Alassane Plea, ancien coéquipier de Koné. La comparaison avec des duos emblématiques comme Vieira–Makelele revient, mais cette émergence pourrait poser des questions dans la hiérarchie du milieu. Adrien Rabiot, fort de son expérience internationale, reste une option solide, mais la montée en puissance de Koné est incontestable. Le sélectionneur Didier Deschamps, qui a récemment décrit l’ancien Toulousain comme « un joueur sous-coté, au gros potentiel », semble préparer le terrain à son affirmation. Au-delà de ce duo, la concurrence s’annonce relevée avec la présence de Khéphren Thuram, Mattéo Guendouzi, Boubacar Kamara ou Youssouf Fofana. La possibilité d’un retour de N’Golo Kanté en vue du Mondial reste ouverte, tandis que Paul Pogba, absent depuis deux ans, semble éloigné de toute candidature crédible.
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Une défaite et des promesses pour les féminines
Pour leur retour en D1 féminine, les joueuses de Dalin Anrifani affrontaient un redoutable adversaire : l’OL au Groupama Stadium. Malgré une défaite (3-1), l’OM a montré un visage prometteur pour la suite de la saison. Face à l’une des meilleures équipes d’Europe, les Marseillaises ont subi la domination lyonnaise (68 % de possession, 14 tirs à 3). Pourtant, elles n’ont jamais sombré et ont tenu tête à une formation composée de nombreuses internationales. « On ne s’est pas senti sous l’eau, on a vraiment rivalisé », a déclaré Mathilde Bourdieu, buteuse dans le temps additionnel (90+1). Propulsé à la tête de l’équipe après la mise à pied de Frédéric Gonçalves, Anrifani a constaté les conséquences immédiates des petites erreurs face à un tel adversaire. L’ouverture du score est venue d’Ada Hegerberg (32e), suivie du but du break signé Liana Joseph (58e). Deux actions qui ont sanctionné les rares failles d’une défense marseillaise globalement disciplinée. L’OM peut nourrir des regrets, notamment dans la gestion de ses contre-attaques. Jody Brown a exploité plusieurs espaces dans la charnière centrale lyonnaise, sans réussite. « On a aussi beaucoup couru. Certes, il faut être plus lucide, les passes n’ont pas été assez précises, mais globalement on a fait un bon match », a expliqué Margaux Le Mouël. Malgré la défaite, l’état d’esprit et les signaux envoyés par les Olympiennes sont jugés encourageants pour un promu qui veut s’installer durablement en D1 Arkema. « Je suis fière de mon équipe et on va aller loin par la suite », a conclu Le Mouël.
