OM – Pourquoi l’OM a misé sur un 8… et pas sur un 10 ?
Avec l’arrivée de Matt O’Riley, l’OM se dote d’un milieu à la fois élégant et productif, pensé pour accélérer le jeu entre les lignes. Formé au Fulham FC, révélé au Celtic puis passé par Brighton, l’international danois (24 ans) apporte un profil moderne : volume, qualité de passe vers l’avant, vision dans la densité et vraie menace sur coups de pied arrêtés. Surtout, il coche une case stratégique laissée vacante par le départ d’Adrien Rabiot.
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Un 8 complet, plus qu’un 10
Si O’Riley a parfois été utilisé en numéro 10, son rendement maximal apparaît en tant que relayeur, côté droit ou dans un double pivot à vocation offensive. Son jeu brille par la lecture rapide des intervalles et la capacité à jouer en une touche pour percer des blocs bas. Dans un contexte marseillais souvent confronté à des défenses regroupées, cette justesse technique peut transformer des séquences stériles en occasions nettes.
Passe vers l’avant et changements d’aile
Au-delà des remises courtes, O’Riley aime casser des lignes à 20-25 mètres du but comme renverser très tôt vers l’aile faible. Sa palette comprend des ouvertures longues, des extérieurs du pied et des ballons « guidés » dans la course. Ce sens de la verticalité répond à un manque récurrent de l’OM : accélérer la possession sans perdre le contrôle. Avec des joueurs de profondeur comme Aubameyang et des ailiers rapides, ses passes peuvent créer un flux d’occasions régulières.
Impact sur coups de pied arrêtés
Les phases arrêtées restent un gisement sous-exploité à Marseille. O’Riley apporte des corners et coups francs sortants/fendants, déposés dans des zones où le gardien hésite. Même s’il ne sera pas forcément tireur n°1 selon les hiérarchies établies, sa patte gauche crédibilise des combinaisons variées et offre une alternative lorsqu’il est sur le terrain. À l’inverse, sa taille et son timing incitent aussi à l’installer parfois à la réception.
Un levier pour De Zerbi
Dans l’architecture de Roberto De Zerbi, O’Riley peut occuper le rôle de « lien » entre la première relance et la zone de finition. Placé légèrement au-dessus d’un 6 gestionnaire du tempo, il se projette dans le demi-espace droit, déclenche des troisièmes hommes et fixe par la passe plus que par le dribble. Sa polyvalence lui permet de glisser ponctuellement à gauche ou de reculer pour former un double pivot. L’association naturelle avec un compatriote au milieu renforce son confort d’adaptation et sa confiance, deux paramètres clés pour un joueur sensible à l’environnement.
Ce qu’il n’est pas
O’Riley n’est ni un meneur « licence poétique » chargé d’inventer à très haut volume entre les lignes, ni un démolisseur des duels à la Rabiot. Son point faible tient à l’explosivité sur les premiers mètres et à l’impact au contact face à des milieux très athlétiques. Utilisé trop haut, il perd une partie de sa lecture et de son influence. Sa zone d’excellence demeure celle du relayeur créatif à grand volume de courses, qui pense d’abord la progression du ballon.
Pourquoi ça peut marcher à Marseille
Le contexte compte : au Celtic, il a évolué sous pression populaire avec régularité ; à Brighton, des pépins initiaux et un emploi trop axial en 10 ont brouillé la lecture. À l’OM, il arrive sans « totem » de star ni prix écrasant, avec des connexions techniques évidentes devant lui et une densité défensive enfin rassurante derrière. Si De Zerbi sécurise ses repères (hauteurs de position, lignes de passe préférées, partenaires fixes), O’Riley peut rapidement devenir le métronome vertical de l’équipe.
Marseille ne remplace donc pas Rabiot poste pour poste ; il change d’idée. Avec Matt O’Riley, l’OM s’offre un créateur de rythmes et d’angles, capable de faire gagner des mètres sans dribble et de bonifier les courses de ses attaquants. Dans une Ligue 1 où les matches se décantent souvent sur un détail, cette qualité de passe peut valoir des points. Encore faut-il maintenant le prouver sur le terrain.
Le décryptage complet de Matt O'Riley avec nos partenaires de La Minute OM :
