OM – le milieu de terrain, ce gros chantier

OM – le milieu de terrain, ce gros chantier

À quelques jours de la fermeture du mercato estival, l’Olympique de Marseille se retrouve face à une évidence : le cœur du jeu est son talon d’Achille. Le milieu de terrain, secteur toujours considéré comme la clef de voûte d’une équipe ambitieuse, reste aujourd’hui trop fragile, trop incertain, et surtout trop incomplet. Le dossier Rabiot, resté en suspens, a mis en lumière des carences déjà bien présentes avant son éviction du groupe. Sans une réaction rapide, le club risque de payer cher cette impréparation.

Support client de Casino Vert ❤️ : un service disponible 24h/24 – Lorsque vous jouez sur une plateforme de casino en ligne, à qui pouvez-vous faire confiance en cas de problème ? Que se passe-t-il si vous avez un retrait

Car il faut le rappeler, même lorsque l’international français était encore intégré à l’effectif, l’équilibre n’était pas assuré. Geoffrey Kondogbia, souvent fragile physiquement, ne peut porter seul l’entrejeu. Derrière lui, Bilal Nadir ou Darryl Bakola incarnent des promesses intéressantes, mais insuffisantes pour une saison où l’OM vise les sommets nationaux et européens. La situation était déjà précaire, elle devient alarmante sans Rabiot. Et le timing n’arrange rien : la fenêtre des transferts se referme lundi 1er septembre à 20h. L’urgence est désormais palpable.

Le contraste avec la saison dernière est saisissant. En plus d'Hojbjerg toujours présent, l’OM avait alors pu s’appuyer sur Valentin Rongier, pilier de régularité désormais parti à Rennes, et sur Ismaël Bennacer, prêté en janvier par Milan, qui avait exprimé une réelle volonté de rester. Mais le retour du milieu algérien en Italie, associé à ses doutes physiques persistants, a fini par refroidir la direction phocéenne. Résultat : en l’espace de quelques semaines, De Zerbi a vu disparaître trois noms majeurs de son milieu – Rongier, Bennacer et Rabiot – sans qu’ils aient été réellement remplacés.

Ceballos le coup dur

Le coup le plus dur est venu récemment, avec le refus de Dani Ceballos. Alors que tout semblait ficelé avec le Real Madrid, l’Espagnol a changé d’avis dans les dernières heures, laissant la direction marseillaise avec une immense frustration. Un camouflet qui s’ajoute à une série de déconvenues dans ce secteur du jeu. Pourtant, malgré ce coup de massue, Pablo Longoria et Medhi Benatia ne baissent pas les bras. Ils savent que leur crédibilité, autant que les ambitions sportives du club, dépendent de leur capacité à livrer rapidement un renfort solide.

Pour l’instant, la seule recrue estivale au milieu s’appelle Angel Gomes. Arrivé libre au tout début du mercato, l’ancien Lillois représente une piste intéressante mais ne peut, seul, combler le vide laissé par les départs. Sa technique et sa polyvalence séduisent De Zerbi, mais il ne peut être considéré comme la pièce maîtresse d’un entrejeu destiné à rivaliser avec les meilleures équipes de Ligue 1 et d’Europe.

À ce stade, l’OM se retrouve donc dans une situation paradoxale : ambitieux dans son projet de jeu, exigeant dans ses objectifs, mais affaibli dans le secteur même qui doit garantir la fluidité et la solidité de son dispositif. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus le club d’un mercato inachevé, et chaque heure qui s’écoule accroît la pression sur la direction.

Longoria et Benatia l’ont compris : il est impensable de ne pas donner à Roberto De Zerbi les armes nécessaires pour développer son football. Le technicien italien a besoin d’un milieu robuste, capable d’articuler la relance et de protéger la défense, mais aussi de projeter le jeu vers l’avant. Pour l’instant, il manque ces profils, et le temps presse.

Il reste encore quelques jours, mais ils seront décisifs. Les supporters attendent des actes, pas des promesses. Le milieu de terrain marseillais est aujourd’hui un chantier à ciel ouvert. S’il n’est pas renforcé avant lundi soir, le risque est grand que l’OM entame la saison avec une faille majeure en plein cœur de son équipe. Et à ce niveau, la sanction est rarement indulgente.