OM – quel meneur de jeu pour l’OM ?
Le départ d’Adrien Rabiot de l’Olympique de Marseille est désormais une certitude. Si Roberto De Zerbi avait bâti une partie de son projet de jeu autour de l’international français, les événements survenus après le match à Rennes ont rendu toute réconciliation impossible. Les déclarations de sa mère, visant la direction, le staff et même certains joueurs, ont définitivement scellé la rupture. L’OM doit donc tourner la page, et composer sans celui qui devait incarner son maître à jouer cette saison.
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Le vide laissé est important, mais il n’est pas insurmontable. Car au-delà de l’impact de son départ, son positionnement interrogeait déjà. De Zerbi l’avait convaincu d’évoluer plus haut, dans un rôle de numéro 10, pour exploiter sa faculté à se montrer décisif dans les derniers mètres. C’est précisément pour cette raison que le technicien italien n’avait pas envisagé d’y installer Angel Gomes, jugé trop défaillant dans la zone de vérité.
O’Riley, le premier choix ?
Pour pallier cette perte, l’OM s’est activé dans les dernières heures du mercato et a fait venir Matthew O’Riley. L’international danois de 24 ans débarque de Brighton après une saison compliquée : seulement 12 titularisations, 2 buts et 2 passes décisives. Une performance décevante au regard des 29,5 millions d’euros déboursés par le club anglais pour l’arracher au Celtic Glasgow un an plus tôt.
C’est en Écosse qu’O’Riley avait crevé l’écran. Lors de l’exercice précédent, il avait inscrit 19 buts et délivré 18 passes décisives (dont trois en Ligue des champions contre la Lazio, l’Atlético Madrid et Feyenoord) en 49 matchs toutes compétitions confondues. Avec 37 actions décisives, il s’était imposé comme le joueur le plus influent du Celtic. Son profil de meneur moderne, capable d’être décisif dans les deux registres, fait de lui le successeur naturel de Rabiot dans le système de De Zerbi.
Gouiri, une option crédible
Mais l’OM dispose aussi d’une solution en interne : Amine Gouiri. Arrivé il y a six mois, l’international algérien avait conquis le Vélodrome par sa technique et sa faculté à créer le danger. Depuis la reprise, il peine toutefois à retrouver cette influence, au point d’avoir été relégué sur le banc face à Lyon, conséquence du retour en forme d’Aubameyang.
C’est dans ce contexte que son repositionnement en numéro 10 pourrait lui offrir un second souffle. Sa vision de jeu, sa mobilité et son sens de la création en font un candidat sérieux. De Zerbi l’a d’ailleurs testé dans ce rôle lors de la deuxième journée contre le Paris FC. S’il parvient à s’imposer dans l’axe, Gouiri pourrait redevenir un titulaire indiscutable.
Des alternatives à ne pas négliger
Derrière ces deux favoris, d’autres profils méritent d’être évoqués. Hamed Junior Traoré, prêté par Bournemouth, offre une polyvalence intéressante. Formé comme relayeur, il a déjà été utilisé plus haut et pourrait dépanner dans certains contextes, grâce à sa capacité à sécuriser les transitions et à résister au pressing.
Enfin, Bilal Nadir, arrivé de Nice en post formation, attend son heure. Moins expérimenté, il demeure pour l’instant un joker. Mais sa créativité et sa fougue pourraient lui ouvrir des opportunités, notamment dans une saison marquée par l’accumulation des matchs.
Reste à savoir qui saura réellement s’installer dans ce rôle ô combien stratégique, où l’OM a plus que jamais besoin de continuité et de créativité.
