Mercato OM – quel bilan du mercato estival 2025 de l’OM ?
Un mercato record sous Longoria
Ce lundi à 20h, le rideau est tombé sur un mercato estival qui restera dans les annales de l’Olympique de Marseille. Jamais, depuis l’arrivée de Pablo Longoria, le club n’avait autant recruté. Douze arrivées au total, soit un record, traduisant la volonté claire de doter Roberto De Zerbi d’un effectif complet et compétitif pour répondre aux exigences d’une saison à la fois nationale et européenne. Avec Emerson Palmieri, Matt O’Riley, Nayef Aguerd et Benjamin Pavard officialisés dans les dernières heures, l’OM s’offre même un finish spectaculaire.
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Cette profusion de recrues s’explique par une double nécessité : combler les manques observés la saison passée, notamment en défense, et assurer une profondeur d’effectif suffisante pour faire face à la Ligue des champions et la CAN. Aujourd’hui, chaque poste est doublé, ce qui offre au coach italien une palette de solutions rares dans l’histoire récente du club.
Un chantier défensif enfin traité
La priorité était claire : reconstruire une arrière-garde trop friable. L’arrivée de Nayef Aguerd pour près de 23 M€, celle de Facundo Medina en prêt avec option d’achat, ou encore celle de Benjamin Pavard, prêté avec une OA fixée à 15 M€, traduisent un changement d’échelle. La défense marseillaise, souvent pointée du doigt, s’offre enfin de l’expérience et de la solidité. Emerson Palmieri, champion d’Europe avec l’Italie, vient compléter ce secteur.
Certes, certains supporters auraient aimé voir ces recrues alignées dès le déplacement à Lyon, ce qui aurait peut-être évité la déconvenue du Groupama Stadium. Mais à moyen terme, difficile de nier que l’OM a musclé son assise défensive, un préalable indispensable pour exister en haut de tableau.
Des renforts offensifs ciblés
Devant, l’OM a aussi changé de visage. L’arrivée de Pierre-Emerick Aubameyang, libre, apporte une touche d’expérience et de leadership à un secteur qui manquait parfois de tranchant. Igor Paixao, acquis pour 30 M€ (plus 5 M€ de bonus), incarne quant à lui le pari fort de ce mercato : un joueur explosif, capable de déstabiliser par sa vitesse et son imprévisibilité. Timothy Weah, prêté avec une option d’achat, vient compléter le dispositif avec sa polyvalence, tandis que Hamed Junior Traoré est attendu pour offrir plus de solutions offensives.
À travers ces arrivées, l’OM cherche clairement à diversifier ses armes, en ajoutant des profils capables de percuter, de faire la différence et de terminer les actions.
Le maillon faible : le milieu de terrain ?
Si l’attaque et la défense semblent mieux armées qu’il y a un an, le milieu suscite davantage d’interrogations. Angel Gomes, arrivé libre, peine à convaincre en ce début de saison. Arthur Vermeeren, en prêt avec option d’achat, et Matt O’Riley, débarqué dans les dernières heures du mercato, portent eux aussi des promesses… mais ils arrivent après avoir été considérés comme indésirables dans leurs clubs respectifs.
Ces recrues viennent remplacer numériquement trois départs de poids : Valentin Rongier, Adrien Rabiot et Ismaël Bennacer. Difficile, à première vue, d’affirmer que l’OM y a gagné au change. La direction invite à la patience, mais le terrain jugera vite si ces paris s’avèrent payants.
Une politique des départs globalement réussie
Côté sorties, l’OM a réussi à alléger son effectif. Des joueurs comme Chancel Mbemba (libre), Samuel Gigot, Pau Lopez, Luis Henrique ou encore Adrien Rabiot ont quitté le club. Jonathan Rowe a même rapporté 17 M€ (+ bonus), confirmant la capacité de la direction à valoriser certains profils.
Toutefois, plusieurs indésirables restent à l’effectif, comme Amine Harit, Neal Maupay ou Pol Lirola. Des solutions pourraient encore être trouvées dans des marchés ouverts jusqu’à la mi-septembre (Turquie, Arabie saoudite, Qatar…), mais pour l’instant, ces dossiers freinent la fluidité d’une gestion déjà complexe.
Entre ambitions et obligations de résultats
Sur le papier, Roberto De Zerbi dispose désormais d’un effectif capable de viser le podium et d’exister en Ligue des champions. Mais l’Italien devra rapidement trouver la bonne formule. L’OM a dépensé, osé et structuré son groupe pour lui donner toutes les armes nécessaires. Reste à transformer cette matière première en collectif efficace.
Car si la profondeur d’effectif est indéniable, l’urgence des résultats reste intacte. Dans un Vélodrome qui n’acceptera ni retard ni faux pas prolongé, la réussite de ce mercato ne se mesurera pas au nombre de recrues, mais bien à la capacité de l’OM à transformer cette promesse en réalité.
