OM – les failles défensives persistent malgré les ajustements estivaux
Rulli, entre coups durs et soutien de De Zerbi, cherche à rebondir avec l’OM
Un peu moins d’un an après avoir brillé lors de l’Olympico face à Lyon, en stoppant notamment un penalty d’Alexandre Lacazette, Geronimo Rulli retrouve le Groupama Stadium dans un contexte bien différent. Le gardien de l’OM, arrivé discrètement l’été dernier et longtemps considéré comme le meilleur portier de Ligue 1, a vu sa confiance ébranlée par un mois d’août mouvementé et la bagarre survenue au Roazhon Park le 15 août.
madnix casino 💰 madnix casino, c’est 400 USDT pour bien commencer : 300 à l’inscription et 100 à la connexion ! – madnix casino 💰 Connectez-vous sur madnix casino et découvrez un bonus de 300 USDT sans dépôt. Puis boostez vos gains avec 1000 USDT supplémentaires.
Lors de cet incident, Rulli avait involontairement déclenché le conflit entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot. La situation avait dégénéré et l’international argentin, proche de Rabiot, a été affecté par les conséquences, notamment la mise sur le marché des transferts du milieu français quelques jours plus tard. Roberto De Zerbi a reconnu que son gardien, « garçon très sensible », en avait souffert, mais il a insisté sur la confiance qu’il continue de lui accorder.
Lors de ce match à Rennes, Rulli avait déjà laissé éclater sa colère à la pause au micro de L’Équipe 1 : « On ne fait rien de ce qu’on a travaillé à l’entraînement cette semaine, et ça se voit. » Après la défaite, il avait également pris à partie certains coéquipiers pour leurs erreurs défensives. Cette réaction, conjuguée à l’incident avec Rabiot, a provoqué un effet boule de neige inattendu.
Malgré quelques bourdes, comme face à Lille en mai dernier, De Zerbi a défendu son gardien, expliquant que certaines erreurs relevaient davantage d’un problème d’instructions que d’un défaut technique : « Comme Rulli a fait tellement de bonnes relances, ce n’est pas une relance qui va conditionner mon jugement. »
Le gardien argentin, qui a pensé un temps partir car il se sentait coupable de la situation, a retrouvé un peu de confiance avec la victoire face au Paris FC (5-2). Si la défense marseillaise a encore montré des failles, Rulli a retrouvé un rôle central. En Ligue 1 comme en Ligue des champions, il sait qu’il devra élever son niveau pour redevenir le rempart décisif de la saison passée.
La défense de l’OM continue d’inquiéter en ce début de saison. Déjà pointée du doigt l’an passé avec 47 buts encaissés, soit le pire total depuis le retour du club en Ligue 1, elle n’offre toujours pas de garanties. Malgré les efforts estivaux de Pablo Longoria et Medhi Benatia, les manques restent nombreux. Le départ de Quentin Merlin à Rennes n’a pas été compensé, Emerson Palmieri se faisant attendre. Valentin Rongier n’a pas été remplacé au milieu, tandis que Facundo Medina est indisponible. La charnière Egan-Riley – Balerdi peine à s’imposer, renforçant la fragilité du secteur défensif.
Les adversaires en profitent déjà. Stéphane Gilli, entraîneur du Paris FC, notait après la victoire au Vélodrome : « Contre l’OM, on sait qu’il y a toujours beaucoup d’espace dans le dos de la défense. Quand on sort de la première ligne de pression, on a toute la profondeur et plusieurs supériorités numériques à exploiter. » Une semaine plus tôt, Habib Beye avait également mis en avant le manque d’anticipation à la perte du ballon. Même constat pour l’ancien défenseur marseillais Vitorino Hilton, qui regrette « l’absence de gestion de la profondeur » et plaide pour une meilleure protection offerte par le milieu.
Le coach Roberto De Zerbi a lui-même souligné les failles, tout en défendant ses principes de jeu. « On ne joue pas pour mettre l’adversaire hors-jeu, mais pour réduire les espaces entre les lignes », a-t-il expliqué, estimant que son équipe gagnait en possession haute ce qu’elle perdait en sécurité défensive. Toutefois, face au Paris FC, il a admis ses doutes : « Peut-être que les instructions tactiques ne fonctionnent pas, au vu des buts stupides que l’on encaisse… J’aime mes joueurs, mais ils perdent trop la tête en voulant forcer les choses. À cause de la fatigue, de l’anxiété, de l’impatience. C’est là que se trouve notre marge de progression. »
Alors que l’OM s’apprête à défier Lyon, les faiblesses défensives restent un point d’interrogation majeur. Malgré un potentiel offensif certain, c’est la solidité de l’arrière-garde qui déterminera la capacité des Marseillais à tenir leurs ambitions en Ligue 1 et en Ligue des champions.
