OM – toutes les réponses de Roberto De Zerbi en conférence de presse avant Paris
Beaucoup de choses ont été dites après le match du Real, notamment que cette défaite était encourageante. Est-ce que vous l’avez vécue ainsi et qu’est-ce que ce match vous a apporté dans la préparation du match face au Paris Saint-Germain ?
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Roberto De Zerbi : Je ne sais pas si c’est encourageant ou pas, ça reste une défaite. Donc on ne peut pas être content de ça. On peut jouer beaucoup mieux, on peut faire mieux que ce qu’on a fait. Il y a beaucoup de choses en plus que l’on peut avoir par rapport à ce qu’on a mis sur le terrain. Un peu plus de courage, un peu plus de gestion du ballon, un peu plus de clarté aussi sur les 20 minutes où ils venaient nous presser haut. On aurait pu chercher un peu plus la profondeur, je l’ai déjà dit, du courage, surtout après l’expulsion. Non, je ne pense pas qu’on puisse être heureux. On reste l’OM, une grande équipe, avec de grands joueurs, et on sera heureux quand on ira là-bas et qu’on gagnera. Alors là, on pourra se dire heureux. Après, c’est vrai qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs qui sont arrivés à la dernière minute et qui ont joué. Évidemment qu’on n’a pas eu la clarté, surtout les 20 premières minutes, où ils ont vraiment beaucoup pressé sur l’homme. On a commencé notre parcours il y a un an, et les grandes équipes comme Arsenal, le PSG, Manchester City avec Guardiola, ne sont pas devenues des équipes aussi fortes en peu de temps. Il faut du temps, plus que ce qu’on a à disposition pour l’instant. Mais l’attitude de l’équipe, l’orgueil, l’envie d’être acteur au Bernabeu, ce sont des choses positives que je reconnais également.
Sur l’aspect mental et psychologique : est-ce que vous préférez que vos joueurs gardent la tête froide ou qu’ils se laissent emporter par l’ambiance sur un match contre Paris ?
R.D.Z. : Ce n’est pas quelque chose qui s’oppose. Ce n’est pas parce qu’on se laisse transporter, qu’on a de la passion, qu’on a le sang chaud, qu’on ne peut pas rester lucide à certains moments. Même si parfois on peut élever la voix, avoir des réactions fortes, perdre la lucidité, ce n’est pas une chose qui exclut l’autre. La lucidité, on peut la prendre à travers une sérénité intérieure, mais aussi des motivations, de l’orgueil, du parcours qu’on a fait. Les deux choses sont bonnes, l’une a besoin de l’autre. Si tu n’as que la sérénité, alors va promener ton chien au parc. Si tu as seulement l’ambition sans sérénité, tu ne peux pas avoir l’envie d’aller au Bernabeu ou de battre le PSG. Après, ça dépend vraiment du caractère de chacun, joueurs comme entraîneurs.
Par rapport aux intentions offensives, qu’est-ce qui vous fait dire que face au PSG, votre ambition sera bien transmise aux joueurs ?
R.D.Z. : À Bernabeu, on n’était pas les mêmes que l’an dernier au Vélodrome contre le PSG. C’est une autre équipe, avec d’autres joueurs. Cette année, j’ai une équipe forte. Emerson Palmieri est fort, Pavard aussi, Kondogbia, Højbjerg, Nayef Aguerd : ce sont des joueurs forts, d’expérience. Mais l’équipe doit parler une langue universelle, pas l’italien ou le français, mais vraiment une langue de jeu, une mentalité commune. On doit progresser dans le jeu et la mentalité. L’action qui amène au centre de Kondogbia, où Militao élargit son bras, ça part de Rulli. On remonte, on repart en arrière, on reste ordonné, puis on repart vers l’avant. On a 7 joueurs dans la surface du Real Madrid. Les trois défenseurs, Medina, Pavard et Balerdi, étaient en marquage individuel. Cette action, j’aimerais la revoir 5-6 fois par mi-temps, parce que c’est tout ce qu’on veut : mentalité, idée de jeu, courage. C’est un parcours, j’espère qu’on y arrivera vite.
Des nouvelles de vos blessés comme Aguerd et Traoré ?
R.D.Z. : On suit tous les protocoles médicaux nécessaires, d’abord pour leur santé. Après, on verra. Traoré s’est fait mal samedi contre Lorient, il avait déjà une gêne. Il sera indisponible quelques semaines. Les bases de notre structure restent là. Si on veut avancer vite, on ne peut pas changer 7-8 joueurs à chaque fois. Après, il faudra gérer la charge : Kondogbia par exemple, trois matchs en huit-neuf jours, ce n’est peut-être pas possible. Mais on a Angel Gomes, Vermeeren, même s’il est jeune, il est très fort. On verra aussi Paixao et Aubameyang, comment ils se sentent après ce match.
On a parfois le sentiment que vos joueurs veulent trop appliquer vos principes et n’osent pas se lâcher. Êtes-vous d’accord ?
R.D.Z. : Il nous faut le temps nécessaire pour que les nouveautés deviennent des habitudes. Aucun joueur n’est obligé de ne pas faire ce qu’il veut s’il le sent. Les joueurs s’engagent à courir, à aider les autres, mais les choix dépendent d’eux. Quand on commence à raisonner ensemble, le jeu est plus ralenti au début, puis ça devient naturel et plus rapide. Je pense qu’entre Aston Villa, après 20 jours seulement, et maintenant, on avait plus de liberté et de naturel. C’est vrai qu’on est un peu retourné en arrière, mais ça viendra.
Qu’attendez-vous de Mason Greenwood face aux grandes équipes ?
R.D.Z. : J’attends de lui qu’il devienne un joueur total, comme les plus grands en Europe. Hier, j’ai vu Raphinha contre Newcastle, il pressait tout avec une vitesse et une détermination incroyables. Mbappé aussi n’est plus le même qu’il y a quelques années, Dembélé pareil. Je voudrais aider Greenwood à devenir un joueur complet, à 360 degrés. Parce qu’en l’aidant, j’aide l’OM. Ce n’est pas seulement un travail collectif, mais aussi individuel : améliorer l’équipe passe par l’amélioration des individualités.
Sur l’animation défensive, qu’est-ce qui vous a satisfait à Madrid et qu’est-ce que vous voulez améliorer ?
R.D.Z. : Le plan, c’était de ne pas laisser la profondeur à Mbappé. On n’a jamais subi ce type d’action. Mais on était trop large, avec 50 mètres entre Balerdi et Aubameyang. Tu cours plus, tu récupères avec des joueurs trop éloignés. Par rapport à d’autres matchs, on a peut-être plus risqué. La ligne de milieu et de défense était courte, mais il faut trouver le bon équilibre. On ne doit pas prendre les buts concédés contre Rennes, par exemple.
Vous marquez déjà deux buts sur corner cette saison, alors que c’était difficile l’an passé. Qu’est-ce qui a changé ?
R.D.Z. : Sur les coups de pied arrêtés, on travaille avec Andrea Maldera et Pancho Abardonado (deux de ses adjoints, ndlr). C’est grâce à eux que ça fonctionne. C’est de ma faute quand ça ne marche pas. On a amélioré le tir, parce que si tu tires bien, tu as plus de chances de marquer. Greenwood et Gouiri tirent bien. Aubameyang, si tu le mets dans la surface, il marque, sur penalty ou corner. Pavard aussi, c’est sa spécialité. Balerdi, lui aussi a les qualités, il doit se libérer un peu plus sur ces phases-là.
