OM – Comment la sortie de McCourt a été analysée dans les médias

OM – Comment la sortie de McCourt a été analysée dans les médias

OM : du soutien à la rupture, McCourt et Longoria défient Labrune et la LFP

Frank McCourt et Pablo Longoria ont opéré un virage stratégique dans leurs relations avec la LFP et son président Vincent Labrune. Longtemps proches de lui, ainsi que de Nasser al-Khelaïfi, ils affichent désormais une opposition frontale. La sortie médiatique de McCourt, vendredi dans Le Figaro, s’inscrit dans cette rupture. En mai 2025 déjà, Longoria critiquait la gouvernance du football français : « Tout part d’un groupe de personnes qui se sont mises là-bas, moi le premier, à défendre des intérêts individuels, chacun de son club, en prenant des décisions à court terme ». Quelques semaines plus tard, McCourt dénonçait lui aussi les manquements structurels de la Ligue. Ces déclarations marquaient un contraste avec leur soutien affiché un an plus tôt à Labrune et Al-Khelaïfi, lors de la signature du contrat avec DAZN et la réélection du président de la LFP. Les liens entre Labrune et McCourt avaient pourtant été étroits : réceptions privées en 2021 et 2022, accompagnement lors des matchs européens de l’OM, et adhésion au plan du fonds CVC avec une rallonge négociée pour Marseille (90 M€). Ces fonds, additionnés aux aides de l’État post-Covid, avaient permis à Longoria de financer ses mercatos entre 2021 et 2024. Mais la donne a changé. McCourt affirme avoir investi près de 150 M$ sur la saison 2024-2025 et cherche désormais de nouvelles recettes. Il a été rapproché du président de la FFF, Philippe Diallo, via la communicante Anne Méaux. De son côté, Longoria, suspendu de toute fonction à la LFP jusqu’à mi-septembre après l’affaire du « tout corrupt », a réfléchi à des alternatives économiques, comme une possible entrée de Canal+. Le président de l’OM s’est aussi rapproché des acteurs de Ligue 1+, Jérôme Cazadieu et Nicolas de Tavernost, et pousse désormais un candidat au changement : Jean-Michel Roussier, président du Havre. La prochaine réunion du conseil d’administration de la LFP, fixée au 15 septembre, s’annonce électrique, Longoria y retrouvant son siège après sa suspension. Le duel entre les partisans du statu quo et les tenants d’une réforme de la gouvernance est plus que jamais engagé.

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Frank McCourt brise sa réserve et réclame une réforme urgente de la LFP

D'habitude mesuré dans ses prises de parole, Frank McCourt, propriétaire de l'OM depuis 2016, a cette fois choisi un ton offensif. Dans un entretien accordé au Figaro aux côtés de Joseph Oughourlian, patron du RC Lens, l'Américain a appelé à une réforme profonde de la gouvernance du football français, dénonçant une gestion opaque et inefficace de la LFP. Absent la plupart du temps des affaires courantes, McCourt avait jusqu’ici cultivé une image discrète. Mais il a décidé de briser cette réserve, ciblant sans le nommer le président de la Ligue, Vincent Labrune. « La LFP ne représente plus les clubs, et les résultats en attestent : c’est un échec », a-t-il déclaré. Selon lui, la Ligue est « gérée de manière irrationnelle », son management est « absent » et le football français a perdu 1,3 milliard d’euros l’an passé. Le dirigeant olympien rappelle que les promesses initiales visaient à hisser la Ligue 1 au deuxième rang européen, derrière l’Angleterre, mais que l’écart avec les grandes ligues s’est au contraire creusé. Il demande désormais une « réforme qui renforcerait l’ensemble des clubs », avec un management compétent, sans conflits d’intérêts et garantissant une transparence totale. Cette sortie fait écho aux propos de Pablo Longoria, qui avait déjà dénoncé un championnat « si mal vendu » et « une faute collective » liée à la gouvernance. McCourt s’interroge aussi sur la position de Nasser Al-Khelaïfi, dont la double casquette est, selon lui, synonyme de conflit d’intérêts. « Pour lui, la Ligue semble fonctionner parce que ça fonctionne bien pour le PSG », a-t-il ajouté. À quelques jours d’un nouveau collège de Ligue 1, cette prise de position pourrait encourager d’autres présidents à s’exprimer et accentuer la contestation autour de la direction actuelle. Pour McCourt, il s’agit de transformer « cette crise en opportunité » et d’enclencher une réforme majeure du football français.