L’OM, au-dessus du vacarme
Oui, il y a eu un dérapage grave après la défaite contre Rennes. Oui, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont franchi une ligne rouge dans le vestiaire. Le club a réagi immédiatement : suspension, mise à l’écart, puis placement sur la liste des transferts. Point. Le reste n’est que bruit. Les interprétations, les extrapolations, les procès d’intention : tout cela ne change rien à la réalité. La direction de l’OM a pris ses responsabilités. Voilà ce que l’on attend d’un club professionnel.
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Le cirque médiatique
Mais à Marseille, rien n’est jamais simple. Les caméras se braquent, les micros s’emballent, et la planète foot se croit autorisée à disserter sur la moindre rumeur. Quand Roberto De Zerbi, après le match contre le Paris FC, ouvre la porte à une réintégration de Rabiot, le feuilleton repart de plus belle. Les titres racoleurs fleurissent, les analyses définitives s’accumulent, comme si l’avenir de l’OM se jouait sur un mot, une phrase, une posture de conférence de presse. L’OM devient alors une série Netflix où chacun y va de son scénario.
Laissez la direction travailler
Or l’OM n’est pas une série. C’est un club, une institution, une passion partagée par des millions de supporters. Ce club n’a pas besoin qu’on lui explique comment gérer une crise interne. Il n’a pas à rendre des comptes aux chroniqueurs de plateaux télé, ni aux réseaux sociaux. La mission est simple : protéger l’équipe, atteindre ses objectifs, garder la satisfaction de l'actionnaire, que ce soit dans les résultats ou le comportement. Que cela déplaise ou non, l’OM ne se gouverne pas au gré des likes ou des buzz, mais selon une ligne directrice claire : bâtir un projet durable et compétitif.
Un appel à l’harmonie
Il y a un paradoxe marseillais : plus la tempête enfle à l’extérieur, plus l’unité doit se renforcer à l’intérieur. Le club traverse une zone de turbulences ? Qu’importe. Les vrais amoureux de l’OM savent que c’est dans ces moments-là que la solidarité compte le plus. Le vacarme médiatique, lui, passera. Les articles à sensation finiront au fond d’une archive numérique. Mais ce qui restera, c’est la cohésion d’un groupe, l’énergie d’un vestiaire, et la ferveur d’un peuple derrière son équipe.
OM, gloire et responsabilité
Au fond, cette affaire rappelle une vérité que l’on oublie parfois : porter le maillot de l’Olympique de Marseille est un privilège et une responsabilité. On n’entre pas au Vélodrome comme dans n’importe quel stade. On ne porte pas le blason olympien comme un écusson banal. Ici, tout est plus grand, plus intense, plus scruté. Cela implique d’être irréprochable. Ceux qui ne sont pas capables de l’assumer n’ont pas leur place. Mais ceux qui relèvent le défi, eux, entreront dans la légende.
Au-dessus de tout, l’OM
Alors oui, on continuera de nous casser les oreilles avec des débats stériles. Oui, certains chercheront le clash, la polémique, l’angle "people" qui fait vendre. Mais nous, à Marseille, nous savons où est l’essentiel. L’essentiel est sur la pelouse, dans la construction d’une équipe solide, dans l’union entre les tribunes et le terrain et dans les résultats ! L’essentiel est dans cette quête permanente d’exigence et de gloire qui définit l’OM depuis toujours. Tout le reste ? Du bruit.
Et face au bruit, il n’y a qu’une réponse : l’harmonie. Harmonie dans le vestiaire, harmonie dans la direction, harmonie entre le club et son peuple. Car tant que cette harmonie existe, l’OM restera au-dessus du vacarme. Au-dessus des crises. Et au-dessus de tous.
Alors Rabiot de retour ou pas, ce n’est pas l’essentiel. S'il revient tant mieux. S'il ne revient pas tant mieux. Car l’essentiel, c’est l’OM. Toujours l’OM. Rien que l’OM.
Sébastien VOLPE
