OM/PSG – l’heure de cesser d’être le faire-valoir

Demain, le Vélodrome accueillera une nouvelle édition du Classique. Et une question brûle les lèvres : jusqu’à quand ? Jusqu’à quand l’OM acceptera-t-il d’entrer sur la pelouse en portant, presque malgré lui, l’étiquette de l’outsider déjà battu ?

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Paris installé dans l’habitude

Depuis des années, le PSG s’impose. Parfois avec brio, parfois sur un simple réalisme. Mais la vérité, c’est que nous – supporters, joueurs, dirigeants – avons laissé s’installer cette habitude. Elle ronge l’âme d’un club qui a bâti sa légende sur l’insoumission.

L’orage attendu… et espéré

La météo annonce un violent orage au coup d’envoi, vers 21 h. Qu’il gronde aussi sur la pelouse côté olympien ! Que la foudre soit marseillaise, que l’intensité du pressing rivalise avec les éclairs du ciel. Le Vélodrome a toujours aimé ces soirs de tumulte : c’est l’énergie qui peut faire basculer un match, et peut-être une saison.

Retrouver la fierté olympienne

Demain, il ne s’agit pas seulement d’un match de Ligue 1. Il s’agit de retrouver une fierté. De montrer que l’OM ne se définit pas par ses défaites, mais par sa capacité à relever la tête. Roberto De Zerbi et son groupe savent qu’ils peuvent bousculer Paris : intensité, pressing, audace, tout doit être au rendez-vous. Les supporters donneront l’élan, mais la révolte doit venir du terrain.

Briser le cycle de résignation

Demain, le résultat comptera, bien sûr. Mais l’essentiel sera de briser ce cycle de résignation. Que le PSG sente, dès le coup d’envoi, qu’ici on ne s’incline plus par avance. Le Classique n’appartient à personne : il se gagne, il se dispute, il se mérite. À l’OM d’en faire une vérité, enfin.