OM – l'intégrale de Rulli en conférence de presse avant le PSG
Comment le match à Madrid va-t-il vous aider avant le Paris Saint-Germain ?
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Gerónimo Rulli : Je pense que ce match va nous être utile car nous avions en face l’une des meilleures équipes du monde, avec les meilleurs joueurs du monde, et nous avons été présents, dans un stade comme le Bernabeu. Cela va nous aider, non seulement pour le prochain match, mais aussi pour le reste de la saison.
L’équipe est passée à une défense à quatre derrière Madrid, puis à trois lors du dernier match. Qu’est-ce que cela change pour vous ?
G. R. : Normalement, nous jouons toujours avec une défense à quatre, mais c’est vrai qu’avec le ballon, parfois nous ressortons à deux centraux, ou avec un troisième joueur. Lors de cette sortie de balle, que l’on a notamment vue contre Lorient, nous avons utilisé cette ligne de trois pour relancer. Pour moi, personnellement, cela ne change pas grand-chose. C’est quelque chose sur lequel nous travaillons beaucoup. Il y a des phases, des matches, des moments où nous avons la possibilité de jouer à trois derrière, ou à deux, ou à quatre, selon la ligne défensive. Nous avons plusieurs variantes, avec les joueurs de l’effectif, pour jouer de différentes manières. L’équipe devient, petit à petit, de plus en plus complète.
Sur les matchs à l’extérieur et la construction du jeu : y a-t-il de nouvelles règles par rapport à l’an dernier, en fonction du profil des défenseurs arrivés ?
G. R. : Nous essayons toujours de progresser. Il y a toujours des choses à améliorer, cela doit être beaucoup plus fluide. Nous devons aussi avoir cette volonté de jouer avec le ballon, parce que nous pensons que c’est le meilleur moyen pour nous de marquer des buts. Quand nous exerçons ce pressing haut, il y a plus d’espace pour nos attaquants. C’est vrai que nous avons moins de temps et moins de marge d’erreur en défense quand on nous presse à la relance, mais cela signifie aussi plus d’espaces pour ceux qui sont devant. Nous devons travailler de manière constante. C’est encore un apprentissage, avec un système différent de ce que l’on voit dans quasiment tous les autres clubs. Il faut se connaître un peu mieux, commencer à avoir cette alchimie sur le terrain pour trouver notre meilleure version.
La saison dernière, pour le match à domicile contre Paris, vous étiez passés à côté. Est-ce que vous préparez ce match différemment ?
G. R. : Sans aucun doute, c’est différent. Une fois que tu as joué au Vélodrome contre eux, ou dans leur stade, tu te rends compte de l’importance de ce match. C’est un match spécial, que toute la France veut regarder. Ce sont les deux meilleures équipes aujourd’hui de France qui s’affrontent. Ce sera un très beau match. Nous, on le prépare avec beaucoup d’enthousiasme et beaucoup d’illusion, car nous savons ce que cela signifie pour notre public. Dimanche, on sera mieux préparé que la saison dernière.
Quel regard portez-vous sur votre match à Madrid ?
G. R. : Je suis content de mon match, mais déçu de la façon dont il s’est terminé. On aurait pu vivre une très belle soirée si on avait pris un point. Mais pour les motifs que vous avez vus, ce n’a pas été possible. On doit continuer à avancer. Pour moi et pour les joueurs du vestiaire, la sensation était que nous avions réalisé un très grand match. On a souffert par moments, mais on a aussi réussi à imposer notre jeu. C’était une nouvelle expérience pour beaucoup : premier match de Ligue des Champions pour de nombreux joueurs. C’était un apprentissage complet. Je suis content de voir comment nous avons affronté ce match et je suis enthousiaste pour la suite, surtout pour le PSG dimanche.
On vous a dit très affecté après ce qu'il s'est passé entre Rowe et Rabiot à Rennes.
G. R. : Bien sûr que je n’étais pas content, personnellement. Mais c’est passé, cela reste dans le passé. Les joueurs ont trouvé une nouvelle destination. Ce sont de très bonnes personnes. De notre côté, nous avons accueilli de nouveaux joueurs, avec beaucoup d’envie et d’enthousiasme. Nous avons très faim pour le reste de la saison. C’était dur et douloureux, mais maintenant, il faut regarder devant.
Certains ont dit que vous aviez pensé à partir. Est-ce vrai ?
G. R. : C’est une mensonge, je ne sais pas qui a dit ça, mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé. Mon objectif personnel est d’essayer de donner une meilleure version que la saison dernière. Je m’entraîne et je travaille tous les jours pour aider mes coéquipiers et mon équipe à atteindre nos objectifs collectifs. Je veux améliorer ce que j’ai réalisé, essayer d’arracher un titre avec ce club, ce qui serait grandiose pour nous. Le reste, c’est s’entraîner, baisser la tête et continuer d’avancer.
Est-ce que vous avez été surpris par la progression du PSG, notamment après leur Ligue des Champions gagnée ?
G. R. : Je pense qu’on a devant nous le meilleur PSG de l’histoire. Ils ont quasiment tout gagné la saison dernière, presque la Coupe du Monde des Clubs aussi. C’est notre adversaire, et c’est à ce niveau que nous aspirons. Même s’il manque des joueurs, ils restent les meilleurs. C’est compliqué pour nous, mais notre ambition reste de lutter avec eux pour le titre. Nous savons qu’il y a un écart, mais personnellement, j’aimerais lutter avec eux jusqu’au bout.
Vous avez réalisé un match fantastique mardi soir. Est-ce que vous considérez que c’était votre meilleur match ? Et comment vous préparez-vous mentalement pour être prêt le bon jour ?
G. R. : Je me prépare de la même manière pour tous les matchs. J’essaie de ne rien laisser au hasard. Face au Real Madrid, ce n’était pas une exception. J’ai travaillé comme avant chaque rencontre. Il y a plus de répercussions quand on joue face au Real, une des meilleures équipes de l’histoire, dans un des meilleurs stades du monde, en Ligue des Champions. Mais je n’ai rien fait de différent. Je suis content parce que les choses se passent bien pour moi. Quand je me sens en confiance, aimé et respecté, je peux montrer mon niveau.
Vous allez affronter l’Ajax, votre ancien club, en Ligue des Champions. Pourquoi cela n’avait-il pas fonctionné là-bas, alors qu’à Marseille ça marche très bien ?
G. R. : Parfois, ce sont des choses qui arrivent. On n’arrive pas au meilleur moment du club, ou on ne vit pas le meilleur moment avec lui. J’ai aussi eu une blessure qui m’avait compliqué la vie. Ensuite, un nouvel entraîneur est arrivé, et les dirigeants qui m’avaient recruté sont partis. Beaucoup de situations ont changé pour moi à l’Ajax. Mais je n’ai aucune rancune. C’est un club incroyable, où j’ai été très bien traité. Ce sera bien de revoir certains anciens partenaires. Bien sûr, lors du match, je voudrai gagner, mais pour l’instant, le plus important reste le PSG dimanche.
