OM : Kamara, un départ libre… mais pas sans histoire…

OM : Kamara, un départ libre… mais pas sans histoire…

Un départ qui ne laisse pas indifférent

Oui, Boubacar Kamara est parti libre, sans prolonger son contrat avec l’OM. Une décision qui, pour une partie des supporters, reste en travers de la gorge. D’autant plus que l’histoire récente du club offre des comparaisons qui alimentent le débat. On se souvient de Samir Nasri, autre enfant du centre de formation, qui avait choisi de prolonger avant de s’en aller, permettant ainsi à l’OM d’encaisser un transfert conséquent. Un geste perçu à l’époque comme un signe de respect envers son club formateur, et qui avait laissé une image positive malgré le départ.

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Dans le cas de Kamara, la situation est différente. Aucun accord trouvé, pas de prolongation, et un départ qui s’est joué dans un climat feutré, presque silencieux. Pas de conflit ouvert, pas de déclaration fracassante, mais pas non plus ce dernier geste symbolique qui aurait permis au club de récolter quelque chose en retour. Et c’est là que la perception change. Car au-delà de la valeur sportive du joueur, c’est aussi la manière dont l’histoire se termine qui marque les esprits. Et sur ce point, Kamara laisse derrière lui une trace plus nuancée que certains de ses prédécesseurs.

Ce que l’on ne voit pas depuis les tribunes

Ce qu’on ne sait pas toujours, c’est ce qui se trame en coulisse. Les promesses non tenues, les discussions jamais révélées, les accords oraux qui disparaissent dans les méandres des négociations. Des choses que la communication officielle ne laisse jamais filtrer, pour des raisons valables : confidentialité, image, ou simple décence. Et ça ne profite pas toujours au club.

Pendant ce temps, le joueur, lui, prépare son avenir. Partir libre, c’est aussi s’assurer une prime à la signature bien plus importante que s’il y avait eu transfert. Parce que si le foot reste une passion, il est aussi une affaire. Et dans les affaires, savoir partir au bon moment, c’est parfois aussi important que de savoir rester. Business is business.

Quand le départ ne change pas l’amour du public

Prenez André Ayew. L’enfant du Vélodrome n’a pas prolongé non plus, il est parti libre en juin 2015 pour rejoindre Swansea. Et pourtant, son retour au stade fut accompagné d’une ovation mémorable. Les tribunes debout, applaudissant, reconnaissantes, comme si son départ n’avait jamais été un sujet. Deux poids, deux mesures ?

On peut y voir une leçon d’élégance marseillaise : quand un joueur quitte le club dans le respect, en assumant un lien affectif, le public sait reconnaître l’histoire commune. Libre ou vendu, peu importe, le souvenir reste intact. Mais quand un départ se fait dans le silence, avec une communication minimale, l’histoire prend une autre tournure. Les supporters se posent alors des questions, interprètent, comblent les vides laissés par l’absence d’explications.

Entre sentiments et réalités économiques

Kamara, enfant du centre de formation, parti sans un mot ou presque, laisse un goût particulier. Était-ce une simple décision sportive ? Une négociation qui a échoué ? Ou bien y avait-il, en arrière-plan, des promesses faites et jamais tenues ? Ces zones d’ombre ne seront probablement jamais levées. Et peut-être est-ce mieux ainsi.

Dans un football où les millions circulent comme des ballons, un départ libre peut être interprété de mille façons. Certains y verront une trahison, d’autres une stratégie légitime. Et au milieu, il y a toujours cette réalité que l’on préfère oublier : ce sport est aussi un marché, où chaque acteur cherche à défendre ses intérêts.

La part d’ombre du football moderne

Au final, que ce soit Nasri parti contre un beau chèque, Ayew salué par le public ou Kamara parti tranquillement, le constat est le même : l’ombre en dit souvent plus que la lumière. Les coulisses façonnent les décisions autant que les terrains. Et le silence, parfois, en dit bien plus long qu’un discours préparé.

Le public ne saura sans doute jamais tout, et c’est peut-être là que se trouve toute la complexité de notre rapport à ces histoires. On voudrait comprendre, mais on doit aussi accepter que certains chapitres se ferment en dehors de notre regard. L’OM continuera d’écrire son histoire, avec ou sans ses enfants partis ailleurs. Mais ces départs, qu’on le veuille ou non, restent des pages marquantes, gravées dans la mémoire des supporters.

Alors oui, Boubacar Kamara est parti libre, et cela a fait grincer des dents. Mais réduire son passage à ce seul départ serait injuste. Il a grandi à l’OM, s’est imposé comme un cadre, et a toujours respecté le maillot sur le terrain. Les raisons de son choix appartiennent aux coulisses, là où tout ne peut pas être dit. Libre à chacun de juger, mais n’oublions pas que dans l’histoire de l’OM, il restera un enfant du club. Et les enfants, même lorsqu’ils partent, gardent toujours un lien avec la maison…

Sébastien VOLPE