OM : tensions en coulisses et faux départ à Rennes

OM : tensions en coulisses et faux départ à Rennes

Allumages à l’allumage

La défaite inaugurale de l’OM à Rennes (0-1) vendredi a laissé des traces bien au-delà du terrain. Dans le vestiaire, les remontrances se sont transformées en frictions. Les cloisons du Roazhon Park ont résonné d’un discours marqué par la vérité et le respect, où plusieurs cadres — Leonardo Balerdi, Pierre-Emile Höjbjerg et Adrien Rabiot — ont pointé du doigt certains comportements jugés insuffisants. Pris à partie, Jonathan Rowe a répliqué vivement, déclenchant une altercation front contre front avant que Roberto De Zerbi, épaulé par Medhi Benatia, ne ramène le calme.

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Les échanges ont été crus : « On a des grosses couilles ici. Les couilles, c’est dehors, sur le terrain, pas dans le vestiaire », ou encore : « On peut se dire les choses de manière plus tranquille… ». L’épisode pourrait soit fragiliser le groupe, soit servir de ciment, à l’image d’un précédent entre Höjbjerg et Greenwood. Timothy Weah a tenté d’apaiser : « Le coach a parlé avec passion, on a tous envie de gagner. »

Sur le plan sportif, De Zerbi a insisté : « Cette défaite doit servir. » Pierre-Emerick Aubameyang a reconnu l’appréhension initiale, puis l’excès de confiance après l’expulsion d’Abdelhamid Aït-Boudlal. Malgré la supériorité numérique, l’OM n’a pas trouvé de solutions face au bloc rennais et a été puni par Ludovic Blas dans le temps additionnel. Rabiot, encore en rodage dans son rôle de faux meneur, a été défendu par son entraîneur : « Ce n’est pas à cause de lui qu’on a perdu. On aurait pu tout mieux faire. »

Si l’OM veut concurrencer le PSG, il ne pourra se permettre autant d’écarts. « Sinon, on restera toujours une demi-équipe », a martelé De Zerbi. Des renforts sont encore attendus : un latéral gauche, un défenseur central, un milieu, voire un offensif, même si Benatia a rappelé les limites budgétaires. Le retour de Facundo Medina et, à plus long terme, l’intégration d’Igor Paixao devraient offrir de nouvelles perspectives. Mais la vérité d’août, à Marseille, n’est pas toujours celle de la saison.

L’OM s’est-il vu trop beau ?

L’OM a entamé sa saison par une désillusion à Rennes (1-0), loin de l’euphorie estivale. Au lieu de communier avec leurs 1200 supporters, les joueurs ont présenté des excuses, penauds. Symbole du contraste, Facundo Medina, suspendu mais venu encourager ses coéquipiers, est passé de la décontraction à la frustration après la défaite et le sermon de Roberto De Zerbi.

L’été avait pourtant été idyllique : mercato ambitieux (Egan-Riley, Gomes, Medina, Aubameyang, Paixao, Weah), préparation réussie et victoire en fête face à Aston Villa (3-1). Mais les Rennais, réduits à dix plus d’une heure, ont rappelé que tout restait à prouver. De Zerbi, agacé par le « but stupide » concédé, a déploré : « Si on se pense plus fort que ce qu’on est vraiment, ou que les buts tombent du ciel, alors on n’a rien compris. »

Les choix du coach lombard interrogent : Egan-Riley à droite, Murillo à gauche, Kondogbia replacé en défense. Ce dernier, loin de ses promesses passées, a été remplacé à la mi-temps. Leonardo Balerdi, fautif sur l’action décisive de Ludovic Blas, a également déçu. Dans l’entrejeu, Pierre-Emile Höjbjerg peine à retrouver son niveau initial, tandis que Adrien Rabiot doit encore prouver qu’il peut être le chef d’orchestre. Offensivement, Jonathan Rowe reste irrégulier et Amine Gouiri apparaît en retrait, sous la pression de Pierre-Emerick Aubameyang.

Côté direction, Pablo Longoria et Medhi Benatia assument un calendrier volontairement corsé pour anticiper la CAN. Mais ils doivent encore boucler le mercato : un latéral gauche, peut-être un défenseur central et un milieu sont ciblés. « On n’a pas un budget illimité, on surveille les opportunités », a rappelé Benatia. Le club peine toutefois à dégraisser (Harit, Ounahi, Moumbagna, Cornelius, Maupay) et pourrait devoir vendre Rowe pour financer les dernières recrues. Avant le Paris FC puis Lyon, l’OM doit vite corriger le tir pour ne pas compromettre ses ambitions.