OM : Højbjerg évoque la tension, la sanction de Rabiot et le choc à venir
Bonjour Pierre-Emile, je vais pas commencer directement par l'affaire. Je veux juste savoir comment le vestiaire réagit à tout ce qui se passe depuis vendredi soir, puisque tu es un membre éminent de Cevestia.
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Pierre-Emile Højbjerg : Je crois que comme tous les gens qui suivent Marseille, ils ont compris qu'il y avait quand même une situation désagréable et qui a pris du temps à être digéré par tout le monde. Les choses ont été dites à l'intérieur, aussi à l'extérieur. Je crois que ce qui est important, c'est que nous, la vestiaire, les joueurs, aussi, on a parlé entre nous, on a clarifié les choses un peu et on s'est mis d'accord que le focus et les choses les plus importantes aujourd'hui et maintenant, c'est de viser le match demain avec toutes nos ambitions, notre énergie, notre positivité. Je comprends que vous voulez beaucoup de réponses sur cette semaine. Pour moi, c'est important de vous dire qu'humainement, on l'a tous senti parce qu'on est des humains avant le footballeur, avant la profession. Et pour moi, la chose la plus importante, c'est demain, d'avoir un bon état d'esprit et d'aller chercher les trois points, parce que c'est ça qu'on a besoin. On joue à la maison. Le premier match de la nouvelle saison. Et c'est ça qui est la grande motivation aujourd'hui.
J’ai une question sur le jeu au milieu de terrain et particulièrement ton match contre Rennes. J’ai trouvé une grosse différence entre ta première et ta deuxième mi-temps, assez éloignée de tes prestations de la saison dernière. Est-ce que tu as une explication ?
P.E.H. : On a perdu le match. L'explication, c'est qu'on n'est pas du tout content, on n'est pas du tout satisfait. On essaye de faire les choses toujours le mieux possible pour l'équipe. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Et heureusement, encore il y a demain un match où on peut se remettre bien en place. L'objectif, c'est toujours de performer en tant d'équipe, de performer en tant de joueur individuel. Mais l'important, c'est de gagner les matchs. Et comme j'ai dit avant, beaucoup de choses se sont passées cette semaine et je comprends tout à fait le focus, l'exigence de se mettre sur cette chose-là. Mais nous, dans la vestiaire, l'important, c'est de viser le match demain et de faire un bon match demain. Je sais que c'est une réponse un peu à la robot, mais franchement c'est la vérité.
En marge de l'affaire Rabiot, votre président et directeur sportif ont évoqué un manque d’implication depuis un mois. Comment, en tant que leader de vestiaire, tu vis cela ?
P.E.H. : Ce n'est pas à moi de dire aux autres ce qu'ils font et ce qu'ils ne font pas. Je crois que si le club dit des choses, ils ont leur poste pour dire ça. Comme j'ai dit, nous dans la vestiaire, pour faire les choses justes, il faut un bon état d'esprit, un bon encadrement. Et je trouve qu'on a ça. Je peux confirmer qu'on a ça. Et je peux dire encore que les choses qui sont sorties, qui sont dites, c'est difficile pour moi de me mettre dans ces choses-là. Parce que comme personne et comme joueur de foot, ça ne me va pas. Ce n'est pas moi. Je n'ai pas envie de me mettre dans ces choses-là. Alors, encore une fois, je comprends votre question. Mais pour moi, c'est le match demain, c'est l'entraînement aujourd'hui. Même aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma mère. C'est une belle journée pour moi. Alors, pour moi, c'est les choses importantes et je me concentre dessus. Le reste, c'est le club et les gens autour. Moi, je n'ai pas trop à dire sur ça.
Est-ce qu’il y a une incompréhension dans le groupe vis-à-vis de la gestion du cas Rabiot ? Et une crainte pour la suite ?
P.E.H. : Non, la vérité c’est qu’on a perdu un joueur très, très important pour nous. Ça, c’est la réalité. Après, le club a le droit de prendre ses décisions, parce que c’est lui qui décide. Comme je l’ai dit, nous, on doit nous concentrer sur ce qu’on peut réellement influencer, chacun à son poste, chacun à sa manière. Pour moi, revenir encore sur cette histoire, c’est compliqué et je n’ai pas envie de le faire. Mais je comprends vos questions. Ce que je retiens surtout, c’est ce qu’Adrien a montré la saison dernière : un grand joueur, mais aussi une très belle personne.
En quoi l’altercation de vendredi est-elle différente des frictions habituelles dans un vestiaire ? Est-ce que tu avais déjà vu ça ?
P.E.H. : Je suis désolé mais je n'ai pas de commentaires. Je n'ai pas de commentaires sur ça. Si vous avez une question sur le match, sur moi, sur quelque chose d'autre, j'aimerais avec grand plaisir la répondre mais sur ça je ne peux pas répondre. Je suis désolé.
Tu as un nouveau compère au milieu de terrain, Angel Gomez. Comment se passe l’adaptation avec lui ?
P.E.H. : Oui, je crois qu’Angel est un joueur très talentueux, avec des qualités techniques de très haut niveau au milieu de terrain. Parfois, dans une carrière et dans le football, il faut un peu de temps pour bien assembler les choses, mais il travaille tous les jours pour progresser et se mettre dans les meilleures conditions. Comme je l’ai déjà dit, à la fin, l’objectif reste toujours le même : gagner les matchs. À l’Olympique de Marseille, il se passe beaucoup de choses, mais la priorité, quand tu entres sur le terrain, c’est de gagner. Quand tu commences un championnat, on connaît très bien les attentes et les objectifs. Vis-à-vis d’Angèle, je peux dire que c’est un top joueur, un top talent, qui travaille très bien au quotidien et qui a déjà trouvé une très belle place dans le vestiaire.
Est-ce que les deux prochains matchs peuvent déjà faire basculer votre saison ? Et est-ce que tu es inquiet ?
P.E.H. : Oui, bonne question. J’aimerais bien vous revoir dans quinze jours pour vous donner la meilleure réponse possible. Mais c’est vrai que les deux prochains matchs qui arrivent sont très importants, pour nous, pour le club, pour tout le monde autour. C’est encore un challenge, mais un challenge qu’il faut affronter en face. À la fin, le football, c’est simple : quand tu gagnes, tout le monde est content, et quand tu perds, il y a des problèmes. Il faut donc rester concentrés sur le bon travail et sur le bon état d’esprit. Les deux prochains matchs sont très importants, comme celui qui viendra après d’ailleurs. À l’OM, il n’y a pas un jour, pas un week-end où tu peux être à 50 %. Ici, c’est toujours 100 %, avec de grands objectifs. Et ça, pour moi, c’est ce qui rend heureux et ce qui fait vivre.
Vous avez discuté entre joueurs. Avez-vous décidé de ne plus parler à chaud après les matchs, pour éviter des dérapages ?
P.E.H. : En fait, vous savez, il y a le bassin avec l’eau froide et les glaçons. Avant d’entrer dans le vestiaire, tout le monde met sa tête dedans, et ensuite, en principe, les gens peuvent être un peu plus calmes. Je ne sais pas… Je crois que parfois, il y a des choses qui doivent se dire et parfois des choses qui ne doivent pas se dire. Moi, je crois beaucoup en l’engagement. Mais c’est vrai qu’avec l’expérience, il faut aussi apprendre à reconnaître les bons moments.
Est-ce que cette affaire peut avoir un effet positif sur le groupe, en créant une prise de conscience ?
P.E.H. : À la fin, quand je regarde autour de moi ici, à l’Olympique de Marseille, je vois le logo partout. Et on sait très bien que c’est ça, la chose la plus importante. Pour moi, la réponse est simple : c’est l’Olympique de Marseille avant tout le monde.
Premier match au Vélodrome : as-tu un message pour les supporters de l’OM ?
P.E.H. : J’espère que ce sera le bon moment quand on les verra, avec le soutien et l’engagement qu’ils mettent toujours. Comme je l’ai déjà dit, c’est un honneur de poser les pieds sur cette pelouse. Et encore une fois, demain, ce sera passionné, ce sera chaud, ce sera comme il faut. À nous ensuite de faire le match.
Le tirage de la Ligue des champions approche. As-tu des clubs que tu aimerais affronter ?
P.E.H. : Barcelone, le Real Madrid… et si Copenhague se qualifie, eux aussi. Il y a qui encore ? Le Bayern Munich aussi, ce serait quelque chose, non ? Et les recevoir au Vélodrome, ça ferait vraiment plaisir. Mais quand tu joues la Ligue des champions, tu sais que tu es parmi les meilleures équipes d’Europe, du monde. Ça donne de la fierté, de l’importance, de la responsabilité. C’est quelque chose qui correspond parfaitement à moi, au vestiaire, au club. Je crois que tout le monde a hâte de voir ces matchs, même vous. On sait très bien que les mardis et mercredis soirs, c’est déjà réservé pour ça.
