OM-PFC : Gilli pointe les faiblesses de l'OM

OM-PFC : Gilli pointe les faiblesses de l'OM

Le match semblait tourner en votre faveur. Ressentez-vous des regrets ?

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Stéphane Gilli : Oui, c'est vrai qu'on fait une erreur dans un de nos temps forts. Je crois que juste avant, Ilan a la balle du 3-2. Donc ça aurait pu changer le match. Mais aujourd'hui, on a encore payé cash, face à une équipe qui ne fait pas de cadeaux. On a fait trop d'erreurs, que ce soit les pénaltys ou les pertes de balle. Offensivement, on a la première situation qui peut changer le cours du match. Mais si on encaisse cinq buts, on ne peut pas espérer grand-chose, même si, comme vous le dites, on était dans un temps fort où on avait retrouvé la maîtrise collective. C'est le jeu que je demande. Le deuxième but, on le met sur une sortie de balle sur un six mètres. Je ne peux pas brider mes joueurs par rapport au principe de jeu que je leur demande.

Quel constat faites-vous après deux journées de Ligue 1 ? Et combien de recrues attendez-vous encore, à quels postes ?

SG : Le constat est simple : on a zéro point. Donc c'est insuffisant. À Angers, on rate les 20-25 premières minutes, puis dans le jeu c'était cohérent, mais on n'a pas réussi à revenir. Aujourd'hui, le plan était d'être solide, de couper les projections, parce qu'avec la largeur et les joueurs qui se placent entre les lignes et attaquent les demi-espaces, on savait qu'on serait en difficulté. C'est pour ça que j'avais mis Vincent, capable de passer à cinq ou de jouer en sentinelle. On a plutôt bien géré ça, sauf sur une ou deux situations qui amènent un but. Comptablement, c'est négatif. On découvre la Ligue 1, il manque encore des joueurs. J'ai aligné un défenseur central au poste de latéral droit. Un latéral va arriver, on avait prévu 6-7 recrues, il en manque 2-3. Dans le jeu, il y a eu des choses cohérentes, mais à ce niveau, toutes les erreurs se payent cash. Et nous, on n'a pas su faire payer les erreurs adverses. Sur la sortie, si on le lobe, ça fait 3-2 et ça change beaucoup de choses. Mais on encaisse cinq buts et on en marque deux. C'est la réalité du haut niveau.

Est-ce qu'Aubameyang gagne le match à lui seul, ou l'entrée des jeunes Nadir et Vaz a été déterminante ?

SG : C'est clair, on voit ce que c'est qu'un attaquant de très haut niveau : une ou deux situations, et il change un match. Après, l'entrée de Nadir était positive. À 3-2, j'avais décidé de tenter le tout pour le tout avec deux offensifs. On a manqué d'équilibre, mais Nadir a eu plus d'espaces et a fait une bonne entrée.

Un mot sur la prestation de Kebbal ?

SG : Ilan confirme son bon début de saison. C'était un des premiers joueurs que j'ai voulu quand j'ai signé au Paris FC. Il a un profil différent : petit gabarit, mais très bon dans le 1 contre 1. Les deux premières saisons, il n'avait pas pu faire de préparation. Cette fois, il a fait une belle prépa, il est en jambes. Il est récompensé par un super but et une passe décisive. En tant que Marseillais, il y a sûrement plus d'émotion pour lui, mais il le mérite. C'est un joueur qui aime le foot, qui aime le jeu. Peut-être que moi aussi, j'aime trop jouer… Ça s'est vu ce soir. Mais je pense qu'on peut s'en sortir par le jeu.

Comment jugez-vous la prestation d'Otavio ?

SG : C'était son premier match, je n'aime pas juger un joueur sur une seule apparition. Il n'a pas encore beaucoup de temps de jeu, il ne parle pas bien la langue. Ce n'était pas facile pour lui, dans un contexte pareil. Je pense qu'au fur et à mesure du match, il est monté en puissance. Il n'était pas le seul à faire des erreurs. On jugera sur plusieurs matchs.

Vous avez réussi à mettre en difficulté l'OM. Quelles faiblesses aviez-vous ciblées ?

SG : Après un 5-2, dire qu'on les a mis en difficulté serait exagéré. Mais on savait qu'ils essayaient d'aspirer l'adversaire avec leur 3-2, et que le décalage venait quand un attaquant sortait. On avait prévu de les laisser faire, sachant qu'ils devaient réagir après leur première défaite. On a tenté de les contrer à la récupération. Ça a fonctionné deux-trois fois. Après 20-25 minutes, selon le déroulement, on voulait commencer à jouer. Si on passait la première ligne de pression, on savait qu'il y aurait des espaces, de la profondeur. On les a trouvés, mais pas toujours bien exploités. Le deuxième but vient d'une sortie de balle, c'est du travail à l'entraînement. Mais on a été punis sévèrement.

Faut-il aller plus loin dans le mercato, au-delà des deux-trois joueurs prévus ?

SG : Tu me la poses souvent, cette question, et tu auras la même réponse. Le club travaille. On cible des profils précis, comme William : un attaquant puissant, capable de prendre la profondeur. Pareil pour les latéraux et les autres postes. On verra ce qui est faisable. Il est possible qu'une ou deux arrivées aient lieu cette semaine. Mais avec l'effectif actuel, il y a déjà de la cohérence. Il faut qu'on progresse sur les détails du haut niveau.