OM : il faut se calmer

OM : il faut se calmer

La saison vient à peine de commencer, et déjà, l’incendie menace. La défaite inaugurale de l’OM à Rennes a rallumé ce vieux réflexe marseillais : tout est noir ou blanc, tout est euphorie ou chaos. Quand l’équipe gagne un match amical, certains s’emballent et voient déjà le titre se dessiner. Quand elle perd, même d’un souffle, le projet entier est remis en cause, l’entraîneur pointé du doigt, et les joueurs accusés de trahison. Il faut apprendre à respirer. Il faut, surtout, se calmer.

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Oui, l’OM a raté son match. Oui, les mêmes défauts entrevus la saison dernière se sont invités dans cette rencontre :  fébrilité défensive au moment clé, incapacité à imposer un rythme plus élevé face à une équipe regroupée. Mais cette défaite n’est pas une fin du monde. Elle est le fruit d’une soirée où tout s’est enchaîné de travers : des pertes de balles tôt dans la partie qui ont redonné confiance aux Rennais, des poteaux frappés qui auraient changé la lecture du match s’ils avaient trouvé le fond des filets, et cette impression que certains ont cru qu’évoluer à 50 % suffirait. En Ligue 1, surtout face à un adversaire solide, ça ne pardonne pas.

Le problème n’est pas tant le contenu du match que l’onde de choc disproportionnée qui a suivi. On parle déjà de « crise », de vestiaire en ébullition, d’un entraîneur contesté. Tout cela après… une seule journée. C’est à la fois excessif et contre-productif. Le football marseillais est passionnel, c’est sa richesse, mais il est urgent de retrouver un peu de mesure. Vouloir tout brûler dès la première "claque", c’est condamner le projet avant même qu’il ait le temps de s’installer.

Ce qui doit inquiéter, ce n’est pas la défaite en elle-même, mais la tentation de se voir plus beau que l’on est. Marseille n’est pas aujourd’hui une machine invincible. C’est une équipe, un projet encore en construction, avec des automatismes à développer et une exigence collective à solidifier. Roberto De Zerbi le répète : son projet demande de la rigueur, et surtout une implication totale. Ce n’est pas en cédant à la panique après un faux pas que l’OM progressera.

Le football est fait de cycles, de ratés et de corrections. Ce match perdu à Rennes doit servir d’électrochoc, pas de point de rupture. Le championnat est long, et ce n’est pas le premier accroc qui doit dicter la suite. Alors, oui, il faudra plus d’intensité, plus de concentration, et un autre état d’esprit. Mais pour avancer, il faut d’abord accepter cette réalité simple : une saison ne se joue pas sur 90 minutes. Marseille doit apprendre à grandir avec ses ambitions, sans confondre passion et précipitation.

Il faut se calmer.