OM : Egan-Riley, la seule éclaircie dans la défaite de l’OM à Rennes

OM : Egan-Riley, la seule éclaircie dans la défaite de l’OM à Rennes

Rennes crucifie l’OM

Rennes a lancé sa saison de Ligue 1 par une victoire arrachée face à l’Olympique de Marseille (1-0), vendredi soir au Roazhon Park, malgré une infériorité numérique dès la 31e minute. Abdelhamid Aït-Boudlal a été exclu après une intervention dangereuse sur Amir Murillo, décision confirmée par le VAR. Jusque-là, les Bretons avaient accepté de subir, laissant la possession aux Marseillais (74 %), qui ont pourtant manqué d’efficacité. Mason Greenwood s’est montré le plus entreprenant en première période, mais Adrien Rabiot a vu sa frappe heurter le poteau gauche de Brice Samba juste avant la pause.

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Réorganisés en 5-3-1, les Rennais ont résisté, comptant sur la vitesse de Mousa Al-Tamari pour inquiéter la défense marseillaise. L’OM a poursuivi sa domination après la pause avec les entrées de Timothy Weah et Pierre-Emerick Aubameyang. Murillo, de la tête, a trouvé à son tour le poteau (58e), deuxième cadre touché par les Olympiens dans ce match. Amine Gouiri, replacé à gauche, a tenté d’apporter plus de variété, mais l’attaque phocéenne est restée prévisible face à un bloc défensif compact et solidaire.

Dans les dernières minutes, Marseille, jouant très haut, s’est fait surprendre. Sur une ouverture de Quentin Merlin, Ludovic Blas, entré en jeu à la place de Seko Fofana, a parfaitement ajusté Geronimo Rulli d’un geste précis (90e+1). Un but libérateur pour Rennes, qui met fin à la série de cinq victoires consécutives de l’OM lors de ses matchs inauguraux de Ligue 1. Ce succès illustre la combativité rennaise et l’impact décisif de Blas, malgré une préparation estivale jugée décevante par son entraîneur. Pour Marseille, la prestation est encourageante dans le contenu mais sanctionnée par un cruel manque de réalisme.

 

Egan-Riley, la seule éclaircie dans la défaite de l’OM à Rennes

Pour sa première apparition officielle avec l’Olympique de Marseille, CJ Egan-Riley a marqué les esprits malgré la défaite concédée à Rennes (1-0). Titularisé en l’absence de Facundo Medina, suspendu, le défenseur anglais de 22 ans a affiché solidité et sérénité dans une rencontre où l’OM, en supériorité numérique durant plus d’une heure, n’a pas su concrétiser. Aligné d’abord dans un rôle hybride entre latéral droit et troisième central, il a alterné montées offensives et replis défensifs, se montrant intraitable dans les duels. Quentin Merlin, Mousa Al-Tamari, Seko Fofana ou encore Ibrahim Salah ont tous buté sur lui, que ce soit par des tacles rugueux mais corrects, un bon sens du placement ou une puissance physique bien utilisée.

Malgré quelques passes risquées en début de match, qui auraient pu coûter cher, l’ancien joueur de Burnley a vite corrigé le tir et s’est affirmé comme l’élément le plus rassurant de la défense marseillaise. Replacé dans l’axe après la pause, il a semblé encore plus à l’aise, n’hésitant pas à recadrer Mason Greenwood pour son manque de repli défensif. Son abattement au coup de sifflet final, allongé sur la pelouse, illustrait la frustration d’avoir livré une prestation aboutie sans être récompensé.

Arrivé libre cet été avec peu de notoriété, Egan-Riley a justifié les éloges reçues en interne pendant la préparation. Les supporters avaient déjà remarqué sa sérénité balle au pied ; ils ont désormais découvert un défenseur solide, capable de tenir tête physiquement et de s’imposer dans les duels. Une qualité devenue rare et précieuse dans le football actuel. Si la soirée bretonne restera marquée par la défaite et le but encaissé dans le temps additionnel, elle laisse entrevoir de belles promesses pour le jeune Anglais dans l’arrière-garde olympienne.