OM : Pourquoi ce bilan à pertes n’inquiète pas vraiment

OM : Pourquoi ce bilan à pertes n’inquiète pas vraiment

Un déficit conséquent mais stratégique

Selon Sportune, l’Olympique de Marseille a bouclé l’exercice 2024-2025 avec un déficit prévisionnel de 60 millions d’euros. Un chiffre impressionnant, mais qui s’explique par une combinaison de facteurs conjoncturels : absence de coupe d’Europe, baisse des droits TV et recrutement ciblé pour renforcer l’effectif. Plutôt qu’un signe de fragilité, il s’agit ici d’un pari assumé sur le moyen terme, afin de replacer le club sur la scène européenne.

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Des revenus en baisse, des charges contenues

D'après nos confrères, les recettes globales ont reculé de près de 37 % pour s’établir à 181,66 millions d’euros, pénalisées par la diminution des droits TV (31,95 M€) et l’impact de l’absence de compétitions européennes. Malgré cela, le club a réussi à réduire ses charges hors transferts de 12 %, un effort non négligeable. La masse salariale, stable à 143,12 millions d’euros, montre une gestion maîtrisée du poste le plus sensible dans le budget d’un club.

Un retour en Ligue des champions porteur d’espoir

La saison 2025-2026 s’annonce radicalement différente. Le retour en Ligue des champions promet un apport financier majeur, avec des primes UEFA en hausse et une visibilité accrue. Les recettes de sponsoring, de billetterie et de merchandising devraient suivre la même trajectoire, l’OM étant, après le PSG, le club qui vend le plus de maillots en France. Le Vélodrome, souvent à guichets fermés pour les grandes affiches, sera un moteur de ce rebond économique.

Une vision sur le long terme

Depuis son arrivée en 2016, l’actionnaire Frank McCourt a accepté de financer des saisons déficitaires pour structurer et renforcer le club. L’objectif est clair : maintenir un haut niveau de compétitivité sportive tout en consolidant la marque OM à l’international. Cette stratégie, coûteuse à court terme, pourrait s’avérer payante dès cette saison si les performances sportives s’accompagnent d’une gestion rigoureuse des revenus et des dépenses.

Une stabilité rare dans le paysage français

Quoi qu’il en soit, l’OM peut se féliciter de compter sur un actionnaire solide comme Frank McCourt. Depuis 2016, il a absorbé plus de 500 millions d’euros de pertes cumulées, garantissant la pérennité du club malgré des bilans déficitaires. Ailleurs, les exemples récents rappellent à quel point cette stabilité financière est précieuse : à Bordeaux, Gérard Lopez a précipité la chute d’un club historique, et à Lyon, John Textor a laissé une situation très compliquée à la nouvelle actionnaire. À Marseille, malgré les déficits, la feuille de route reste claire et l’ambition intacte.