OM : une attaque armée pour viser haut
L’OM version 2025-2026 s’avance avec un secteur offensif qui fait saliver les supporters et inquiète déjà les défenses adverses. Jamais depuis plusieurs années, le club n’avait disposé d’un tel éventail de solutions devant. Les piliers de la saison passée, Mason Greenwood et Amine Gouiri, sont toujours là, mais ils seront désormais entourés de renforts de poids. Pierre-Emerick Aubameyang, arrivé pour apporter son expérience et son sens du but, et Igor Paixao, plus gros transfert de l’histoire de l’OM (35 millions d’euros bonus compris), vont venir dynamiter les lignes offensives marseillaises. À cela s’ajoute un calendrier qui s’annonce infernal, avec la Ligue des champions et une quarantaine de matchs à disputer, obligeant Roberto De Zerbi à disposer d’une rotation solide et qualitative.
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Dès les matchs de préparation, on a pu percevoir le potentiel de cette ligne d’attaque. Les combinaisons, la vitesse de projection et la capacité à varier les profils ont déjà séduit le staff. Dans ce contexte, l’entraîneur italien pourra s’appuyer sur un groupe capable de répondre présent aussi bien face aux blocs bas en Ligue 1 que dans les joutes européennes.
Greenwood et Rowe déjà prêts à frapper
Si certains avaient encore besoin de le voir confirmer, Mason Greenwood a dissipé les derniers doutes cet été. Auteur de 7 buts lors de la pré-saison, il a affiché une forme étincelante et une justesse technique précieuse. "Je le sens très bien, il a mûri et a bien travaillé cet été. Cette saison, il va falloir redoubler d’efforts avec les matches en semaine. De sa position, il sera le premier à devoir pousser physiquement, mais on est très contents de lui pour l’instant", a confié De Zerbi. Greenwood semble prêt à assumer un rôle majeur dans l’attaque olympienne, tant par sa capacité à finir les actions que par sa faculté à participer au jeu collectif.
Jonathan Rowe, lui, a profité de la préparation pour s’affirmer comme une véritable alternative crédible. Performant et régulier, il a convaincu tout l’état-major marseillais. Estimé à 20 millions d’euros, il attire des convoitises en Angleterre, mais l’OM ne souhaite pas le voir partir sauf offre XXL. "On est tous très contents de Rowe, il fait une très bonne préparation. Il y a des rumeurs, mais peu importe ce qu’il se passera pour lui, le choix sera collégial", a rappelé le coach, soulignant à quel point le joueur est apprécié en interne.
Paixao, Aubameyang et Vaz pour compléter l’arsenal
Dans le rayon des nouveaux visages, l’OM attend avec impatience le retour d'gor Paixao, prévu pour septembre. Avec ses 18 buts et 19 passes décisives toutes compétitions confondues la saison dernière à Feyenoord, le Brésilien arrive avec le statut de recrue star. Puissant, créatif et efficace, il incarne ce type de joueur capable de changer le cours d’un match à lui seul. Pierre-Emerick Aubameyang, quant à lui, n’a pas tardé à se mettre en évidence en préparation, signant notamment un doublé contre Aston Villa dans un succès 3-1. L’expérience du Gabonais, sa connaissance des grands rendez-vous et sa capacité à jouer dans plusieurs registres offensifs en font une arme supplémentaire. "Ils pourront peut-être jouer ensemble, mais il n’y a pas de hiérarchie. On va jouer au moins une quarantaine de matchs cette saison, on aura besoin de tout le monde", a rappelé De Zerbi, qui refuse toute idée de numéro un ou numéro deux en attaque.
Et puis il y a Robinio Vaz. Né en 2007, le jeune attaquant a impressionné par ses progrès et son application. Le coach italien n’a pas hésité à lui ouvrir la porte à plus de temps de jeu : "Quand on est jeune, talentueux et prêt, il faut être lancé." Sa fraîcheur et son audace pourraient bien apporter un souffle nouveau dans certaines rencontres. Avec Greenwood et Gouiri comme base, Paixao et Aubameyang pour hausser encore le niveau, Rowe et Vaz pour surprendre et dynamiser les fins de match, l’OM dispose d’une force de frappe redoutable. Cette saison, De Zerbi a toutes les cartes en main pour multiplier les options tactiques, maintenir une intensité constante malgré la répétition des matchs et imposer le rythme en Ligue 1 comme en Ligue des champions. Dans un football moderne où la profondeur d’effectif est souvent la clé, l’OM a peut-être trouvé la formule pour frapper fort et durer.
