Mandanda : "J’aurais regretté toute ma vie de ne pas vivre ce moment"

Mandanda : "J’aurais regretté toute ma vie de ne pas vivre ce moment"

Mythique gardien de l’OM, Steve Mandanda a porté 613 fois le maillot olympien. En fin de contrat avec le Stade Rennais, il reste incertain sur son avenir, mais a reçu un hommage exceptionnel lors de la dernière journée de Ligue 1 face à Marseille. Au micro de CARRÉ, il est revenu sur ce moment fort et sur son parcours marseillais.

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Un retour dicté par la fidélité

Après son départ en 2016 pour Crystal Palace, où une blessure limite son temps de jeu à 10 matchs, Mandanda retrouve rapidement l’OM. "Dès novembre, Andoni Zubizarreta me sollicite pour revenir à Marseille." Malgré des négociations longues, il finira par revenir à l’été 2017, grâce à l’insistance du directeur sportif et de Jacques-Henri Eyraud. "Ils ont tout fait pour que cela se passe", explique-t-il avec reconnaissance.

Le choix de l’humilité

Devenu doublure de Brice Samba à Rennes, Mandanda a eu l’occasion de fouler une dernière fois la pelouse du Vélodrome lors de la 34ᵉ et dernière journée. "Habib (Beye) m’avait proposé de jouer titulaire, mais je ne voulais pas." Respectueux de la hiérarchie, il préfère patienter. Finalement, il entre en jeu en fin de match, après le quatrième but. "Gauthier Gallon et le coach m’ont aidé pour que je puisse rentrer. Je les en remercie parce que j’aurais regretté toute ma vie de ne pas vivre ce moment-là."

Une reconnaissance à la hauteur de son histoire

Mandanda a été profondément ému par l’accueil du public marseillais : "Je savais que j’étais apprécié, mais pas à ce point-là." Le Vélodrome lui a témoigné tout son amour, et il n’a pas caché son émotion : "C’était magnifique et ça restera inoubliable. J’aime ce public, ce club et ce stade." Quant à son avenir, Mandanda laisse toutes les portes ouvertes : prolonger sa carrière, se reconvertir comme dirigeant ou consultant, ou prendre du recul pour profiter de ses proches. "Pour l’instant, je ne sais pas. Je vais réfléchir tranquillement."