Mercato OM : quand l'OM est en duel avec Naples !

Mercato OM : quand l'OM est en duel avec Naples !

Sur le marché des transferts, l’Olympique de Marseille se prépare à un bras de fer inattendu avec Naples. Deux clubs, deux ambitions, et surtout deux cibles communes : Noa Lang (PSV Eindhoven) et Igor Paixao (Feyenoord). Si la tâche s’annonce complexe pour l’OM, en raison des moyens financiers limités face au champion d’Italie sortant, il existe des opportunités à saisir dans cette situation tendue.

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Avant de tirer des plans sur la comète, une question essentielle s’impose : Naples cherche-t-il vraiment un ailier gauche ? La réponse est oui. Le sujet a même provoqué des remous internes. En janvier dernier, le transfert de Khvicha Kvaratskhelia au PSG pour 70 millions d'euros a laissé un vide immense dans l'effectif. Antonio Conte, malgré le titre acquis avec Naples, a manifesté son mécontentement, évoquant à demi-mot son départ. C’est Giacomo Raspadori, attaquant axial de formation, qui a été régulièrement utilisé sur le flanc gauche. Un dépannage efficace mais insuffisant pour les ambitions napolitaines. L’idée affichée est claire : recruter un ailier de haut niveau, capable d’être le digne successeur du Géorgien et de permettre à Raspadori de retrouver un rôle de joker offensif.

Naples s’est activé sur plusieurs fronts, et huit noms ont déjà émergé alors que le mercato n'a pas encore vraiment démarré. Parmi eux, Noa Lang et Igor Paixao, également ciblés par l’OM. Mais d’autres options semblent hors de portée pour les Marseillais : Alejandro Garnacho (Manchester United) et Federico Chiesa (Liverpool) évoluent dans une sphère salariale inabordable. De même, voir Lee Kang-In (PSG) ou Edon Zhegrova (Lille) à l’OM relève de l'utopie, vu la réticence des clubs français à renforcer un concurrent direct. Restent deux profils plus accessibles : Dan Ndoye (Bologne) et Matteo Zaccagni (Lazio), tous deux rompus à la Serie A. Mais là encore, est-ce que Naples n'a pas un avantage pour des joueurs qui connaissent le championnat et se disent que c'est mieux d'y évoluer dans la meilleure équipe ?

Face à cette compétition déséquilibrée, l'OM doit être stratégique. Naples étant engagé sur plusieurs dossiers, il y a fort à parier que le club italien ne pourra pas satisfaire toutes ses ambitions. Un effet domino pourrait se produire, laissant quelques opportunités à saisir. Mieux encore, l’OM pourrait lorgner directement dans l’effectif napolitain. Le jeu de chaises musicales laisse présager des départs. Noah Okafor, recruté en janvier en provenance du Milan AC pour compenser le départ de Kvaratskhelia, n’a pas convaincu. L’international suisse, brillant à Salzbourg avant de stagner, pourrait être relancé sous d’autres cieux. Son profil, explosif et polyvalent, pourrait correspondre aux besoins de Roberto De Zerbi. Il n'était que prêté par Milan, ce qui n'est pas un problème s'il doit y avoir des discussions. Autre piste : David Neres. Recruté par De Zerbi au Shakhtar Donetsk avant la pandémie, le Brésilien peut évoluer sur les deux ailes. Cette polyvalence ferait de lui un atout majeur dans l’échiquier marseillais.

Si Naples a les moyens financiers et l’attractivité du titre, l’OM peut s’en sortir par la stratégie. En se positionnant sur des joueurs à relancer, en anticipant les effets secondaires des gros transferts, Marseille peut retourner une situation a priori délicate à son avantage. Le marché des transferts est souvent une affaire de flair et d'opportunisme. Dans ce duel contre Naples, l'OM devra se montrer patient, réactif, mais surtout prêt à bondir dès qu'une brèche s'ouvrira. A ce jeu-là, les talents de Pablo Longoria qui aime comprendre le marché des transferts comme personne, pourra faire toute la différence.