OM : Jonathan Rowe plutôt que Luis Henrique ?
Il y a parfois des croisements de trajectoires qui en disent long sur une fin de saison. Celle de Luis Henrique et de Jonathan Rowe résume beaucoup des dilemmes actuels de Roberto De Zerbi. L’un, titulaire indiscutable depuis août, traverse une période morose et semble détaché. L’autre, longtemps écarté, revient dans le jeu au bon moment.
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Luis Henrique, le souffle coupé
Luis Henrique, ailier reconverti piston, puis de nouveau piston reconverti ailier, avait tout pour s’imposer durablement dans le système hybride de De Zerbi. Travailleur, discipliné, toujours prêt à répéter les efforts sans ballon, il a longtemps été vu comme l’équilibre nécessaire au déséquilibre créatif des autres. Mais depuis plusieurs semaines, son rendement est en chute libre. Sa prestation contre Lille a confirmé une impression persistante : l’ancien joueur de Botafogo a perdu ce qui faisait sa force. Moins d’envie, moins de tranchant, et surtout un détachement visible. À quelques semaines de son probable départ pour l’Inter Milan, difficile de ne pas penser que l’esprit est ailleurs.
Dans ce contexte, Jonathan Rowe refait surface. Le jeune Anglais, lancé en fanfare en début de saison, avait séduit le Vélodrome par sa vivacité, ses prises d’initiatives et une certaine fraîcheur dans ses intentions. Mais la bascule vers un 3-4-2-1 l’a mis de côté. Moins à l’aise dans ce système, parfois critiqué pour son implication à l’entraînement, Rowe est progressivement sorti de la rotation. Pourtant, De Zerbi n’a jamais totalement fermé la porte.
Le bon système, au bon moment ?
Le retour au 4-3-3 ces derniers matchs pourrait bien tout changer. Car dans ce schéma, Rowe retrouve un couloir et un rôle qu’il affectionne : celui d’un ailier libre de provoquer, de fixer, de casser les lignes. Ses entrées en jeu récentes ont été encourageantes, au point de faire réfléchir le staff. S’il n’a pas brillé lors de sa dernière titularisation à Monaco, c’est aussi parce qu’il avait été placé en faux 9, dos au but, un rôle ingrat où son manque de rythme l’avait aussi plombé.
Dimanche prochain, l’OM devrait affronter un adversaire regroupé, prêt à défendre bas et à fermer les espaces. Dans ce contexte, la percussion de l'anglais, sa capacité à percuter balle au pied et à déséquilibrer sur ses premiers appuis, peut devenir un atout précieux. Face à une défense hermétique, les courses en diagonale et la vivacité de l’ancien joueur de Norwich peuvent offrir des solutions que Luis Henrique ne propose plus.
De Zerbi l’a souvent répété : il juge ses joueurs au présent, pas au passé. À l’instant T, Rowe semble plus concerné, plus frais, et plus à même de répondre aux besoins offensifs du moment. Si l’Anglais venait à retrouver une place de titulaire dans le sprint final, ce ne serait pas une surprise. Ce serait peut-être même une évidence.
