OM : Papin fait ses adieux, Marseille fidèle à ses valeurs face au PSG
À Marseille, l'Inter pour oublier Paris
À Marseille, la finale de Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan est vécue avec un intérêt bien particulier. Loin de soutenir Paris par esprit national, de nombreux Marseillais, fidèles à leur rivalité historique, espèrent voir les Italiens l’emporter. Si les maillots de l’Inter sont rares en ville, leur popularité est indéniable, en témoignent les ventes rapides dans les boutiques locales.
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Membres des South Winners, Georges et Michel Baudon assument leur rejet du PSG : « Si tu es Marseillais, tu ne peux pas supporter Paris », rappelle Georges. À travers le quartier du Panier, l’esprit italien reste vivace, renforçant ce soutien à l’Inter. Dans les bars comme Le 15 ou l’OM Café, la prudence est de mise : peu diffusent le match pour éviter les tensions. « S’ils perdent, je dormirai mieux », sourit un patron de brasserie, préférant miser sur les concerts du weekend pour l’affluence.
Pour d’autres, comme Alexia au restaurant Le Nul Part Ailleurs, l’idée même de voir Paris soulever une deuxième étoile est insupportable : « Si quelqu’un fête un but de Paris, on éteint la télé », annonce-t-elle.
Même dans la rue, l’ambiance reste marquée par ce clivage. Ludovic Blanc, en maillot de l’Inter, raconte des scènes bienveillantes autour de ses couleurs « ennemies » de Paris. Quant à Salim de Lorenzo Styl, célèbre coiffeur des stars, il prévoit une soirée festive si l’Inter s’impose, fidèle à l’esprit marseillais.
Malgré quelques voix appelant à soutenir un club français, les Marseillais campent sur leurs positions : Paris reste l’ennemi. Même Basile Boli, après des propos jugés ambigus, a dû clarifier son attachement éternel à Marseille. Quoi qu’il arrive, pour beaucoup ici, « ils ne seront jamais les premiers ».
Jean-Pierre Papin tire sa révérence à l'OM, sans amertume
Jean-Pierre Papin a dirigé son dernier match avec la réserve de l’OM le 16 mai à Trets. En fin de contrat, l'ancien Ballon d’Or 1991 ne poursuivra pas l'aventure olympienne. Après trois années au club, d'abord conseiller de Pablo Longoria puis entraîneur des jeunes, il s'apprête à rentrer chez lui à Arcachon et envisage de conserver son rôle d’ambassadeur du club.
Papin dresse un bilan globalement positif de son passage sur le banc, malgré des hauts et des bas. Sa première expérience avec un groupe jeune lui a beaucoup plu, appréciant des joueurs « à l’écoute » et « talentueux ». Sportivement, il retient les troisièmes et quatrièmes places obtenues en National 3, mais regrette un « passage à vide » en milieu de saison qui a éloigné l'équipe du titre. S’il n’écarte pas l’idée qu'il aurait pu continuer sans son conflit avec Ali Zarrak, il accepte la fin de cette collaboration avec philosophie.
Concernant les polémiques extra-sportives – comme l'affaire de ses chiens dans le bus ou le maillot controversé porté avant un match contre Montpellier – Papin se défend, expliquant des circonstances banales et regrettant les menaces reçues, pour lesquelles une plainte a été déposée, sans suites pour l’instant.
Quant à son avenir, il reste ouvert : profiter de ses vacances, réfléchir à son avenir dans le football et peut-être rester ambassadeur de l’OM, une proposition venue de Longoria. En tout cas, même si son retour en 2022 ne s’est pas déroulé comme espéré, « JPP » affirme ne rien regretter : « L’histoire entre l’OM et moi n’est pas terminée. »
