Le Vélodrome ne plie jamais : l’OM peut compter sur ses supporters !

Le Vélodrome ne plie jamais : l’OM peut compter sur ses supporters !

Il y a des saisons qui mettent les nerfs à rude épreuve. Des soirs où l’on rentre la tête basse, le cœur en vrac, et les poings serrés. La saison 2024-2025 de l’Olympique de Marseille fait partie de celles-là. Et pourtant, au milieu du tumulte, une constante : le peuple marseillais. Présent. Fidèle. Bouillant. Quand le terrain flanchait, le Vélodrome, lui, tenait debout.

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L'OM tangue, le Vélodrome tient la barre

On pourra reparler longtemps de cette saison étrange, cette saison frustrante où tout semblait à portée mais où tout glissait entre les doigts. Trois défaites d’affilée en février, une élimination prématurée en Coupe de France, un jeu parfois séduisant mais trop souvent stérile… Et malgré tout ça, regardez bien les tribunes. Écoutez ce vacarme.

Il y avait là 60 000 voix qui n'ont pas attendu un classement ou une série d’invincibilité pour se faire entendre. Il y avait des familles, des anciens, des gosses en écharpe qui chantaient jusqu’à s’en briser la voix. Des virages pleins, même quand l’équipe semblait vide. Marseille a ce don rare : ne pas conditionner l’amour au résultat. Le Vélodrome n’est pas un théâtre, c’est un refuge. Une arène. Un serment collectif.

Guichets fermés, cœurs ouverts

19 avril 2025. L’OM reçoit Montpellier. Sportivement, le match n’a rien d’un sommet. Mais les 66 312 places trouvent preneur. Pas parce qu’on espère un feu d’artifice, mais parce que l’on vient dire : "On est encore là."
Pas de Coupe d’Europe cette année ? Qu’importe. Pas de jeu flamboyant sur le terrain ? Et alors ? L’attachement au maillot n’attend pas les podiums. Il se vit aussi dans les tempêtes. Ce soir-là, comme tant d'autres cette saison, le stade était une preuve d’amour. Une déclaration silencieuse mais tonitruante : Nous, on ne bougera pas, on est là !

Un amour rugueux, mais loyal

Soyons clairs : les Marseillais ne sont pas des supporters béats. Ils sifflent parfois, ils grondent souvent, ils exigent toujours. Parce qu’ils donnent beaucoup, ils réclament en retour. Mais jamais, jamais, ils n’ont tourné le dos. Pas même après cette claque reçue à Reims. Pas même après l’apathie vue contre Auxerre.

On a vu des virages se lever alors que l’OM était mené. On a vu des tifos sortir malgré la pluie, malgré la défaite, malgré l’absence de titre en perspective. On a vu un stade vibrer plus fort que les ambitions du moment. Et ce sont ces scènes-là, ces silences remplis de bruit, qui méritent un édito.

Les joueurs le savent

Roberto De Zerbi, parfois contesté, l’a reconnu en conférence de presse : "Ce public, c’est quelque chose qu’on ne trouve nulle part ailleurs." Il a même lâché qu’à Marseille, ce seraient aux joueurs et entraîneurs de payer leur place pour vivre ça. C’est dire…
Et quand Mason Greenwood ou Amine Gouiri lèvent les bras vers les virages après un but, ce n’est pas pour faire le show. C’est parce qu’ils sentent qu’ici, l’énergie vient d’en haut. Du peuple. D’un peuple qui pousse, qui râle, mais qui aime. D’un peuple qui n’accepte pas la médiocrité, mais qui pardonne l’échec, pourvu qu’il y ait du panache.

Ce que ça dit de Marseille

À Marseille, le foot n’est pas un divertissement. C’est une identité. Une manière de respirer. D’exister. Dans une ville souvent caricaturée, souvent oubliée, l’OM reste un phare. Une fierté. Une obsession. Et le Vélodrome en est le cœur battant.
Alors quand on voit ce public répondre présent, match après match, même quand tout va mal, on comprend que ce club ne sera jamais un club comme les autres. L’OM peut perdre. L’OM peut décevoir. Mais l’OM ne sera jamais seul.

Que cette saison serve de leçon. Pas seulement pour les dirigeants. Pas seulement pour les joueurs. Mais pour tout le monde. Le public marseillais est un joyau. Exigeant, bruyant, parfois imprévisible, mais inégalable. À l’heure où tant de clubs vendent des sièges plus que des rêves, l’OM peut se vanter d’avoir un peuple.

Un peuple qui, même quand le navire tangue, reste debout sur le pont.
Parce qu’à Marseille, on ne soutient pas un club.
On vit pour lui.