OM-Rennes : un dernier match pour lancer la prochaine ère
Qualifié pour la prochaine Ligue des champions depuis une semaine, alors que ses joueurs sont partis quelques jours à Madrid, Roberto De Zerbi s’apprête à vivre un dernier match plus important qu'il n'y paraît. Dans un climat pas si serein que le classement, avec des départs dans le club à gérer et de franches discussions à programmer, finir en trombe avec une nouvelle victoire ne serait pas du luxe pour le technicien italien. Avant d’entamer les discussions autour de la saison prochaine avec la direction, il faut conclure la saison sur une note forte face au Stade Rennais, ce samedi soir au Vélodrome (21h).
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"Demain, j’essaierai de mettre la meilleure composition possible. La qualification est acquise, mais on veut la deuxième place", a-t-il affirmé dans une salle de presse bondée à la Commanderie, sous les regards attentifs de Mehdi Benatia et Giovanni Rossi. Cette réponse, au moment d'annoncer le forfait de Valentin Rongier, douche les espoirs de titularisation de Bilal Nadir, qui était inclus dans la question.
Après cette victoire, il pourra poser les bases et la vision de sa deuxième saison, alors que son bail en comporte trois. "Ma volonté est de rester ici. J’aimerais faire comme Rudi Garcia, qui a passé trois ans à l’OM. Mais il faut parler avec le président, avec le propriétaire, avec tous les dirigeants", a-t-il déclaré. Une réunion avec Pablo Longoria est prévue après le match pour poser les bases du futur projet olympien, alors que le président fera lui son bilan 24 heures plus tard, comme à son habitude.
De Zerbi n’a rien laissé filtrer sur ses éventuelles demandes, mais la volonté d’asseoir le projet sur des fondations solides est manifeste. "Ce sont des choses normales à la fin d’une saison. On parle de ce qu’il s’est passé, de ce qui doit changer, pour le bien du club." L’Italien ne se sort pas de l'analyse et garde un regard critique sur le contenu : "On a bien joué trois mois, de fin novembre à fin février, mais je ne suis pas satisfait du reste." Cette lucidité témoigne d’un perfectionnisme assumé. Et si ce n'est pas le cas, Benatia était là, dans l'assistance, pour opiner du chef. Cela ne veut pas dire qu'il y a de la tension entre les deux hommes. Mais leur exigence fait qu'ils ne vont rien laisser passer, pour personne. Donc non, aucun relâchement n'est permis.
En l'absence de Coupe d’Europe, cette saison a aussi permis un travail tactique approfondi, à raison d’un match par semaine. Cette implication totale, couplée à une masse salariale record autorisée par Frank McCourt, montre l’ambition affichée par le club. Et explique la pression des dernières semaines, où l'OM se présentait dans un finish à quitte ou double alors que la deuxième place semblait presque acquise à la mi-février. Un stress qui illustre la complexité du chantier à venir, face à des concurrents ambitieux comme Lille, Strasbourg ou Nice, qui ne sont pas non plus définitivement écartés de la course au podium la saison prochaine. La construction de l’effectif pour jouer sur plusieurs tableaux nécessitera des choix clairs, un budget ambitieux, et un alignement total entre direction et staff technique. Et la meilleure fin possible de cet exercice contribue à la meilleure sérénité pour démarrer le mercato à venir, là où se joue la prochaine saison.
Avant cela, il reste un match, une victoire à décrocher, et une deuxième place à valider. Le rendez-vous est donné au Vélodrome. Après, viendra le temps des grandes décisions.
