OM : Daniel Riolo vole au secours des supporters marseillais avant PSG–Inter !
Le débat fait polémique depuis quelques jours, et plusieurs personnalités publiques se sont même positionnées sur le sujet, dont Daniel Riolo, éditorialiste pour l’After Foot. Faut-il supporter le PSG en finale de Ligue des champions pour voir un club français soulever le trophée, même si nos cœurs battent pour l’Olympique de Marseille ? Une question pour le moins incohérente, « qui ne se pose même pas », d’après le journaliste interrogé dans l’émission. Pourtant, Basile Boli, vainqueur de la C1 avec l’OM en 1993, unique buteur face au Milan AC dans la seule équipe française à avoir remporté cette compétition, a tenu un discours inverse. L’ancien défenseur a avoué sa volonté de voir Paris gagner la finale. Un avis tranché qui n’a pas été du goût de plusieurs anciennes gloires du club, à commencer par Éric Di Meco. De son côté, ce dernier a lui aussi pris la parole pour défendre les supporters marseillais et rappeler que la rivalité est parfaitement légitime :
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"On nous avait fait le coup quand l’OM était en finale de Ligue Europa (en 2018). Il n’y a qu’en France que ce débat existe. C’est d’une bêtise sans nom de demander que la France soutienne le PSG, ça n’a aucun sens. J’en parle parce que Basile Boli en a parlé et que ça m’a surpris. D’ailleurs, Éric Di Meco l’a corrigé. Ça ne peut pas exister qu’on se pose cette question. Je pense que les supporters lyonnais, marseillais ou stéphanois ne vont absolument pas soutenir le PSG samedi, et c’est absolument normal. Aucun supporter du Barça ne soutient le Real en finale. Tous mes cousins juventini sont à fond pour le PSG samedi soir, tellement envisager que l’Inter remporte la Ligue des champions leur tourne la tête. C’est la base du foot, c’est ça, la culture foot. Ce n’est pas du clubisme primaire. Le clubisme primaire, c’est quand tu n’es pas capable de voir les défauts de ton propre club."
Pas de conflits, juste de la passion
Daniel Riolo poursuit en affirmant qu’il n’y a aucune forme de violence dans ces prises de position, et que l’idée de créer de mauvaises intentions entre les camps n’est pas l’objectif : "Certains pensent que dire : “Je suis marseillais, je ne vais pas supporter le PSG”, c’est un pas vers la haine, mais ça n’a rien à voir avec l’extrémisme du supporter. C’est juste que “ce n’est pas ma maison”. On parle de club, pas de pays. Ça ne veut pas dire que je valide une baston contre des supporters adverses. C’est juste que je n’ai pas à souhaiter qu’un autre club gagne un titre. Au mieux, je peux être neutre. Qu’on soit obligé de répéter la même chose à chaque fois… Il n’y a pas à dire que ce n’est pas sportif, que c’est violent, que c’est haineux… ça n’a rien à voir."
