Angel Gomes : "Ce n’est pas normal, mais ça arrive dans un vestiaire"

C'est une victoire importante. Déjà, le résultat compte, mais surtout, est-ce que retrouver de la joie et de la sérénité vous rassure un peu après ce début de saison compliqué ?

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Angel Gomes : Oui, c'était dur pour tout le monde. C'était une semaine dure pour l'équipe, pour le club, pour tout le monde, mais pour nous le plus important c'était les trois points et la victoire.

C'était difficile lorsque le Paris FC est revenu à deux partout. Le public a commencé à vous siffler par moments. Comment avez-vous vécu cet épisode, même s'il n’a pas duré très longtemps ?

A.G. : Non, je comprends la frustration, c'est normal. Même nous, je sens la frustration. Mais le plus important c'est de gagner le match. C'est une saison longue et parfois tu vas jouer des matchs comme ça. Et pour moi, quand tu as un joueur qui entre du banc et qui fait un match comme ça, tu as besoin de tout le monde. Et pour moi, je pense que c'est important ça aussi.

Angel, d’un point de vue personnel, le match à Rennes a été compliqué pour toi. Là, on t’a vu plus à l’aise au milieu de terrain, dans le jeu long, les sorties de balle sous pression… Quelles sont tes sensations ? Est-ce que tu te sens en progrès ?

A.G. : Je me sens bien. Pour moi, c'est le deuxième match de la saison. C'est un nouveau club pour moi, avec un style de jeu différent et avec le temps, je vais mieux connaître les joueurs qui jouent avec moi, et le style. Et non, je me sens confortable. J'ai un très bon coach et de très bons joueurs avec moi. Comme ça, c'est plus facile.

Le coach a évoqué un possible retour d’Adrien Rabiot. Est-ce que tu étais au courant ? Qu’en penses-tu ? Serait-ce une bonne nouvelle ?

A.G. : Ça, ce n'est pas une question pour moi. Ça, c'est une question pour le coach. Je ne sais pas. Je suis un joueur. Mon job, c'est jouer. Je ne sais pas répondre à cette question.

Toi, personnellement, tu as été choqué par ce qui s’est passé dans le vestiaire la semaine dernière ? On a dit que le groupe avait été secoué. Tu as déjà vu ça dans un vestiaire ?

A.G. : Ce n'est pas normal, mais ça arrive dans un vestiaire. Et après, le plus important c'est que tout le monde soit ensemble. C'est une saison longue. C'est une saison longue. Le plus important c'est ça.