De Zerbi, ce que Marseille avait besoin d’entendre
Un homme habité par le club
Il y a des entraîneurs qui passent. Et il y a ceux qui marquent. Pas par un palmarès ou une conférence de presse bien ficelée. Non. Par leur regard, leur feu intérieur, leur sincérité brute. Roberto De Zerbi, lui, est déjà entré dans cette caste rare. Ce mec, on dirait qu’il est né marseillais. Il n’a pas eu besoin de dix ans ici pour comprendre ce que représente ce club. En quelques mois, il a capté l’essentiel. Il parle de l’OM avec ses tripes, il vit les matchs comme un supporter du virage, et moi, ça me retourne. Parce qu’on voit qu’il n’est pas là pour faire semblant. Il est là pour vivre avec nous, souffrir avec nous, rêver avec nous. Et ça, ça vaut tous les discours du monde.
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Des frissons à chaque « Chi siamo ? »
Si vous avez vu la série, vous savez de quoi je parle. Cette scène où il regroupe les joueurs, bras sur les épaules, et lance ce cri : « Chi siamo ? » (NDLR : Qui sommes-nous ?). Et eux qui lui répondent « L'OM ! » à pleins poumons. Moi, à chaque fois, j’ai les larmes. Ce n’est pas un gimmick, ce n’est pas du théâtre. C’est un moment de vérité. Un moment de communion. De Zerbi a compris qu’ici, on ne joue pas pour un blason en plastique. On joue pour une ville, une fierté, des familles entières. Il leur dit : « Tu ne peux pas jouer pour l’OM si tu ne comprends pas cette ville, ce qu’elle est ». Il parle comme nous. Il parle pour nous. Et je vous jure, ça fait du bien.
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Un coach vrai, entier, et humain
Dans un des épisodes, on assiste à une montée de tension entre De Zerbi et Koné. Et là, je me suis dit : heureusement que les médias n’ont pas chopé ça en direct. Parce qu’ils nous auraient fait tout un cinéma. "Altercation ! Tensions !" Alors que c’est juste la vie d’un vestiaire. Une prise de bec comme il en existe dans tous les groupes qui veulent avancer. Lui-même le dit : « Il n’y a que ceux qui n’ont jamais joué au foot qui ne savent pas que ça arrive ». Et ce que j’aime, c’est que derrière, il ne laisse pas la blessure s’installer. Il parle. Il tend la main. Il recadre, mais il accompagne. Ce mélange de fermeté et d’amour, c’est rare. Et c’est puissant.
Un entraîneur qui s’adapte, qui sent son groupe
De Zerbi n’est pas de ceux qui s’accrochent à un système comme à une vérité absolue. Il teste, il cherche, il corrige. Il est passé d’un 4-3-3 à une défense à trois en 3-4-3, puis est revenu à quatre. Il ne reste jamais bloqué. Il observe ses joueurs, il tire le meilleur de chacun. Et ça, c’est ce que j’ai toujours défendu : un coach doit s’adapter à ses hommes, pas l’inverse. Il a compris que si t’as trois monstres en défense à trois et que t’es fragile à deux, tu ajustes. C’est du bon sens. Mais dans le foot moderne, ce bon sens devient une rareté. De Zerbi, lui, l’a. Et ça change tout.
Un alignement qui fait la force
Et cette année, on a un truc qu’on n’avait plus vu depuis longtemps à l’OM : un alignement total entre Longoria, Benatia et De Zerbi. Fini les conflits d’ego, les coups de pression en douce. Là, chacun reste à sa place et tout le monde tire dans la même direction. Quand il y a eu la scène avec Koné, Benatia ne s’est pas positionné contre son coach. Il l'a soutenu sur toute la ligne. Résultat : le joueur est parti. C’est dur ? Peut-être. Mais c’est clair. Et ça donne de la force au projet. Il n’y a pas d’ambiguïté. Et moi, ça me rassure de voir cette cohérence au club.
Un groupe bâti pour durer, enfin
Quand je regarde notre effectif cette saison, je me dis un truc : on n’a jamais eu autant de solutions. Greenwood blessé ? C’est plus la panique. On a Rowe, Paixao, Gouiri, Aubameyang. Tu peux recomposer ton attaque sans perdre en qualité. Et là, mon frère Maxence Volpe, notre consultant, m’a glissé une idée : « Avec tout ce matos, De Zerbi pourrait instaurer une vraie rotation offensive : il pourrait dire à ses joueurs de s’arracher pendant 60 minutes, puis faire entrer du sang neuf, et remettre un coup de pression sur l'adversaire !». Et ouais, c’est ça. Tu fais courir les titulaires jusqu’à les vider, et derrière tu balances un remplaçant frais comme un gardon. Résultat : les défenseurs adverses, ils finissent au bout du rouleau. C’est intelligent, c’est moderne, et c’est exactement le genre de truc que De Zerbi sait mettre en place. Parce que lui, il réfléchit en avance. Il joue avec le groupe, avec le tempo, avec la tête.
Un seul bémol : la traduction
Franchement, je ne peux pas ne pas le dire. Les discours de De Zerbi sont magiques. Mais les traductions, parfois, elles font mal. Tu passes d’un discours galvanisant à un résumé en deux phrases molles. C’est frustrant. Parce que nous, on sent que le coach lâche ses tripes. Alors, soit on lui met un traducteur à la hauteur, soit on l’aide à parler français. Et je sais qu’il en est capable. Roberto, fais-le. Parce que tes mots méritent d’être reçus dans toute leur intensité. C’est important. Pour nous. Pour tes joueurs. Pour l’histoire que t’écris ici.
Merci d’être là, coach
Je termine avec un mot simple, mais qui vient du fond du cœur : MERCI. Merci Roberto De Zerbi d’être là. Merci de nous regarder comme tu le fais, de parler avec tes tripes, de t’adresser aux joueurs comme on s’adresse à une famille. Merci de comprendre cette ville, de ne pas tricher, de ne jamais jouer un rôle. T’es pas parfait, personne ne l’est, mais t’es vrai. Et ça, à Marseille, c’est ce qu’on respecte le plus. Merci de vivre l’OM comme on le vit nous. T’as pas idée à quel point ça compte. Alors quoi qu’il arrive, sache-le : ici, t’es chez toi ! Chi Siamo ? Marseille !
Sébastien VOLPE
