Foot – on en est où du départ de Vincent Labrune de la LFP ?

Foot – on en est où du départ de Vincent Labrune de la LFP ?

Le mandat de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel est plus que jamais menacé. Après un été marqué par le lancement délicat de la plateforme Ligue 1+ et les désaccords persistants avec beIN Sports et Canal+, le président de la LFP subit une pression grandissante. Les critiques se sont accentuées ces dernières semaines, mettant en lumière des promesses non tenues sur les droits télévisés et une explosion des frais de fonctionnement.

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Des voix puissantes contre sa gouvernance

Le propriétaire de l’OM, Frank McCourt, et le président du RC Lens, Joseph Oughourlian, ont publiquement remis en cause la légitimité de Labrune. Les deux dirigeants dénoncent une Ligue trop dépendante de l’influence de Nasser al-Khelaïfi et incapable de défendre efficacement les intérêts des clubs. Selon eux, les résultats financiers insuffisants traduisent un échec de gouvernance qui fragilise le football français dans son ensemble.

Vers un départ programmé ?

D’après les informations de L’Équipe, Labrune, président de l'OM de 2011 à 2016, songerait depuis plusieurs mois à quitter ses fonctions, tout comme son directeur général Arnaud Rouger. La réforme en cours de la gouvernance du football français, qui prévoit de transformer la Ligue en « société de clubs » et de redonner du poids à la FFF, pourrait lui offrir une porte de sortie naturelle. Mais le calendrier reste incertain avec la démission du gouvernement et les débats autour du conseil d’administration nourrissent les spéculations.

Un équilibre encore fragile

Si de nombreux clubs poussent pour un changement rapide, la majorité nécessaire pour une destitution n’est pas encore acquise. Certains acteurs influents du football français restent attachés à Labrune et redoutent une crise institutionnelle. Dans l’immédiat, l’Assemblée générale et le renouvellement partiel du conseil d’administration apparaissent comme des moments clés qui pourraient sceller l’avenir du président actuel.