Lyon 1/0 OM – l'OM n'a rien montré

Lyon 1/0 OM – l'OM n'a rien montré

Le ONZE de l'OM face à Lyon

Rulli

casino barcelona app – Casino Barcelona App est bien plus qu’un simple outil pour jouer en ligne. C’est une plateforme complète qui regroupe tout ce dont un joueur a besoin :

T. WeahEgan-RileyBalerdiMurillo

HojbjergA. Gomes

Nadir

GreenwoodAubameyangH. Traoré

Banc : De Lange (g), F. Camara, Lirola, Cornelius, U. Garcia, Bakola, Harit, Gouiri, Vaz

Marseille réduit à dix, Rulli sauve les siens à la pause

Le premier choc de la saison n'a pas tenu toutes ses promesses au Groupama Stadium. Devant plus de 52 000 spectateurs, l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille ont livré une première période animée, marquée par l’exclusion précoce de CJ Egan-Riley et plusieurs situations chaudes dans les deux surfaces. Mais techniquement catastrophique.

D’entrée, l’OL a imposé un pressing haut, Corentin Tolisso dictant le tempo au milieu et Malik Fofana multipliant les accélérations côté gauche. Les Marseillais, eux, ont tenté de s’appuyer sur Angel Gomes et Bilal Nadir pour trouver Pierre-Emerick Aubameyang, sans réel succès. Mason Greenwood, souvent surveillé par Abner, a eu du mal à s’exprimer.

Les débats se sont équilibrés un temps, avec un premier dédoublement intéressant de Amir Murillo et quelques projections de Timothy Weah, mais les imprécisions techniques ont limité les occasions marseillaises. À l’inverse, Lyon a su exploiter la vivacité de Fofana, très remuant, obligeant Leonardo Balerdi à intervenir à plusieurs reprises. Géronimo Rulli a dû s’interposer sur une frappe dangereuse du jeune Belge, confirmant son rôle décisif dans la cage olympienne.

Le tournant intervient à la 34e minute. Sur une erreur de relance de Balerdi, Egan-Riley est contraint de stopper irrégulièrement Fofana lancé plein axe. L’arbitre François Letexier n’hésite pas : carton rouge direct. Comme souvent ces derniers mois, l’OM se retrouve en infériorité numérique dès la première période. Roberto De Zerbi est contraint de sacrifier Bilal Nadir, remplacé par Derek Cornelius, pour rééquilibrer sa défense.

Fort de sa supériorité, Lyon a intensifié la pression. Tyler Morton, précieux dans l’organisation, a multiplié les passes cassant les lignes. Karabec a tenté sa chance à plusieurs reprises, sans succès. Abner et Fofana ont encore combiné pour créer le danger, mais ni Tolisso ni ses partenaires n’ont trouvé la faille. Dans le temps additionnel, Rulli s’est encore envolé pour claquer une frappe de Fofana, préservant le 0-0 à la pause.

Au terme de 45 minutes intenses, l’OL a dominé sans concrétiser. Marseille, réduit à dix, s’accroche grâce à un Rulli décisif et devra trouver des solutions en contre après la pause. Lyon, lui, peut regretter de ne pas avoir converti sa nette domination.

Un OM valeureux, mais puni en fin de match

La seconde période de ce 126e Olympico a confirmé l’intensité de la première, mais elle a aussi montré un tout autre visage de l’OM, plus solidaire et capable de frapper en contre malgré son infériorité numérique. Réduit à dix, le club phocéen a souffert face à la possession lyonnaise, mais il s’est procuré plusieurs opportunités franches.

Dès la reprise, Roberto De Zerbi a procédé à un ajustement tactique en sortant Mason Greenwood, en difficulté, pour faire entrer Ulisses Garcia. Murillo a basculé à droite, épaulé par Timothy Weah, tandis que Garcia a pris le couloir gauche. Les Lyonnais ont continué d’appuyer à gauche avec Fofana et Abner, mais sans réussite dans la finition. Tesmann et Tolisso ont tenté d’apporter leur jeu de tête, sans succès.

La sortie sur blessure de Fofana, remplacé par Nicolas Tagliafico, a marqué un tournant. L’OL a perdu en percussion, laissant davantage de champ aux Marseillais. Sur corner, Hamed Traoré a trouvé Rulli vigilant, puis l’OM a répliqué en contre : Aubameyang a buté sur Descamps. Quelques minutes plus tard, une nouvelle frappe de Traoré a encore sollicité le portier lyonnais.

Les Rhodaniens ont multiplié les centres, près d’une trentaine au total, mais la défense phocéenne, bien resserrée autour de Balerdi, Cornelius et Murillo, a tenu bon. Tolisso, pour son 300e match en club, a cherché à s’impliquer dans la surface adverse, mais ses transmissions n’ont pas trouvé preneur. Karabec et Maitland-Niles ont eu quelques opportunités, sans jamais tromper Rulli, impeccable tout au long de la rencontre.

Côté marseillais, Aubameyang, bien pris par Niakate, a fini par céder sa place en fin de match, tout comme Traoré, généreux mais émoussé. Les jeunes Robinio Vaz et Darryl Bakola ont fait leur apparition, témoignant de la volonté de De Zerbi de s’appuyer sur la fraîcheur de son banc. Les Olympiens ont alors géré la fin de rencontre avec sang-froid, se créant même une dernière occasion sur corner.

Mais dans les dernières minutes, le scénario a basculé. Sur un centre mal négocié, Leonardo Balerdi a trompé son propre gardien en marquant contre son camp. Cruelle issue pour un OM héroïque mais puni en toute fin de match, qui repart de Lyon avec une défaite frustrante (1-0).