Mercato OM : "Bennacer est un très bon joueur, mais ses problèmes physiques amènent à réfléchir"
Ismaël Bennacer (27 ans, 52 sélections), sous contrat avec l’AC Milan jusqu’en 2027, vit un été charnière. Prêté à l’OM lors de la deuxième moitié de saison 2024-2025, le milieu algérien a montré des choses intéressantes, sans pour autant totalement convaincre. De retour en Lombardie, il ne semble plus faire partie des plans de Massimiliano Allegri. Son avenir se joue désormais entre un retour à Marseille, un transfert dans le Golfe, ou un possible maintien en Serie A. Africafoot a interrogé Nasser Sandjak, ancien sélectionneur de l’Algérie, pour éclairer les contours de ce dossier.
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Un prêt mitigé à Marseille
Arrivé à Marseille en janvier, Bennacer a enchaîné douze matchs sous le maillot olympien, avec deux passes décisives à la clé. Solide à ses débuts, il a connu une baisse de forme en fin de saison. Rien de surprenant pour Sandjak, interrogé par Africafoot, qui rappelle que le joueur sortait d’une longue absence : "Quatre mois sans jouer, c’est long. Et Bennacer a un jeu qui demande beaucoup d’efforts. C'est un très bon joueur, mais ses problèmes physiques amènent à réfléchir" Physiquement, l’ancien joueur d’Arsenal peine à retrouver la pleine mesure de ses moyens après une succession de blessures depuis 2023.
L’OM veut un prêt, Milan exige une vente
Si Marseille garde un œil sur le dossier, le club ne souhaite pas engager une somme importante et privilégie un prêt avec option d’achat. Mais l’AC Milan ne veut entendre parler que d’un transfert sec, espérant récupérer environ 15 millions d’euros. Sandjak comprend cette position : "Le Milan AC a besoin de liquidités." Le salaire du joueur, estimé à plus de 7 millions d’euros par an, complique aussi les négociations.
L’Arabie saoudite, option crédible
En parallèle, plusieurs clubs du Golfe se positionnent. Si le Qatar, via Al Duhail, a montré un intérêt, c’est en Arabie saoudite que le dossier semble le plus chaud. Al Ittihad Djeddah, où évoluent Benzema et Kanté, aimerait le recruter. Pour Sandjak, cette destination peut avoir du sens : le niveau y est plus relevé qu’au Qatar, et Bennacer pourrait y retrouver du rythme tout en restant visible sur la scène internationale : "Bennacer a toujours le niveau pour jouer dans un très bon club européen, il n’y a aucun doute à ce sujet. Mais s’il décide de partir dans le Golfe Persique, je pense que ce serait mieux de choisir l’Arabie Saoudite", conclut-il.
