Mercato OM : et pourquoi l’OM ne se mettrait pas sur le dossier Benjamin Pavard ?

Mercato OM : et pourquoi l’OM ne se mettrait pas sur le dossier Benjamin Pavard ?

Benjamin Pavard, champion du monde 2018, figure emblématique du Bayern Munich puis de l’Inter Milan, se retrouve à un tournant de sa carrière. À 29 ans, le défenseur français dispose d’un bon de sortie de la part du club lombard. Officiellement, il n’est pas question pour lui de rejoindre les pétrodollars de NEOM ni d’accepter un exil exotique. Pavard veut rester en Europe, avec l’objectif clair de s’offrir une place en équipe de France pour la Coupe du monde 2026. À ce titre, plusieurs pistes existent : Galatasaray, son club formateur le LOSC, ou d’autres destinations encore inconnues. Pourquoi l’OM ne se mettrait pas sur le dossier ?

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Un CV qui parle pour lui

Sur le papier, la perspective paraît difficile à envisager. Pavard, c’est un défenseur qui a accumulé titres et expériences au plus haut niveau. Avec le Bayern Munich, il a remporté la Ligue des champions en 2020 et quatre Bundesliga consécutives. Transféré à l’Inter Milan pour plus de 30 millions d’euros en 2023, il s’est imposé dans la défense à trois du club milanais, confirmant sa polyvalence et sa fiabilité. Mais deux ans plus tard, le contexte a changé. Le départ de Simone Inzaghi et l’arrivée de Cristian Chivu pourraient rebattre les cartes. L’entraîneur roumain semble privilégier d’autres options défensives : Bastoni, de Vrij, Bisseck, Darmian ou encore Acerbi. Pavard ne serait plus une priorité et pourrait donc devenir une opportunité de marché.

Des signaux qui interpellent

Ce n’est pas un hasard si son nom circule du côté de Galatasaray et de Lille. Quand un joueur de ce calibre se retrouve lié à des destinations à première vue secondaires, cela traduit souvent une volonté discrète du club vendeur de s’en séparer. Pavard, de son côté, n’a jamais caché qu’il souhaitait rester compétitif en vue de l’équipe de France. En clair, un transfert en Arabie saoudite ou en Turquie ne lui offrirait pas la meilleure vitrine. Quant à Lille, l’idée de retrouver son club formateur séduit forcément, mais l’équation économique paraît compliquée : Pavard émarge à 5,5 millions d’euros net par an à l’Inter. Une somme largement hors de portée des Dogues, dont le joueur le mieux payé, Jonathan David, ne dépassait pas les 200 000 € mensuels.

L’OM, un candidat crédible ?

D’un point de vue strictement économique, l’affaire semble compliquée aussi pour l’Olympique de Marseille. Le club phocéen n'a pas qu'une arrivée dans ce secteur à boucler (latéral gauche, milieu de terrain, renfort offensif sont également dans le viseur). Pourtant, l’idée mérite d’être posée. D’abord parce que l’OM a montré par le passé qu’il savait se positionner sur des joueurs en situation particulière, à l’image d’Alexis Sánchez ou plus récemment de Rabiot. Ensuite parce que l’OM dispose d’une grille salariale revue à la hausse ces dernières saisons. Les efforts consentis pour attirer Greenwood, Rabiot ou encore Højbjerg prouvent que le club est désormais capable de rivaliser, dans une certaine mesure, avec des standards européens. Pour Pavard, il ne s’agirait pas forcément d’égaler son salaire actuel, mais de lui proposer un projet sur la durée. À 29 ans, il entre dans sa dernière grande tranche de carrière. Un contrat de quatre ou cinq saisons assorti d’un rôle central dans le projet marseillais pourrait compenser une baisse de rémunération immédiate. Pavard, qui a déjà prouvé qu’il n’était pas insensible à l’idée de nouveaux défis, pourrait trouver dans l’OM une expérience unique : celle de porter un club populaire, exposé, en Ligue 1, et de continuer à jouer l’Europe.

La dimension sportive

Sur le terrain, l’arrivée de Pavard poserait des questions intéressantes. Roberto De Zerbi pourrait l’utiliser axe droit, ce qui pousserait Leonardo Balerdi vers l’axe gauche. Résultat : une ligne défensive potentielle avec Pavard, Balerdi et Medina en phase offensive. Trois profils complémentaires : Pavard et Medina capables de défendre la largeur et d’accompagner les couloirs, Balerdi recentré sur ses qualités de relance. En phase offensive, l’OM bénéficierait d’une base défensive solide et technique, parfaitement adaptée aux principes de jeu de De Zerbi. Ajoutons à cela l’expérience internationale de Pavard, sa capacité à gérer la pression et son vécu en Ligue des champions : c’est le genre de profil qui peut aider un groupe encore jeune à franchir un palier.

Une alternative à la piste Ordoñez

Il faut aussi replacer cette hypothèse dans le contexte du mercato marseillais. La piste prioritaire en défense centrale mène à Joël Ordoñez, jeune équatorien considéré comme un pari à forte valeur de revente. Le modèle économique est clair : acheter cher un joueur prometteur, espérer qu’il explose et le revendre à prix d’or en Premier League. Avec Pavard, le calcul est différent. Pas de valeur spéculative, mais un apport immédiat en termes de niveau, d’expérience et de crédibilité. L’OM pourrait y voir une alternative séduisante si Bruges se montre trop gourmand : celle d’un joueur déjà prêt, déjà rodé aux grandes compétitions.

Un dossier complexe mais pas impossible

Bien sûr, il serait illusoire de dire que l’affaire est simple. Pavard a encore trois ans de contrat avec l’Inter et un transfert coûterait forcément cher, même si l’Inter semble prête à discuter. Le joueur reste courtisé, et son envie de rester en Europe pourrait attirer d’autres clubs de standing supérieur à l’OM. Mais l’idée n’est pas totalement irréaliste. Marseille offre une visibilité maximale en Ligue 1, la perspective de jouer régulièrement l’Europe et un contexte passionné que Pavard pourrait apprécier. Surtout, Didier Deschamps garde toujours un œil attentif sur les performances en Ligue 1. Si Pavard veut maximiser ses chances de jouer la Coupe du monde 2026, un retour en France dans un club comme l’OM peut avoir du sens. D'autant plus que Medhi Benatia et Pablo Longoria ont de bonnes relations avec les dirigeants de l'Inter Milan.

Conclusion : l’opportunité à surveiller

À ce jour, il n’y a aucun contact entre l’OM et Benjamin Pavard. C’est une simple suggestion, née du croisement d’éléments concrets : un bon de sortie accordé par l’Inter, une volonté du joueur de rester en Europe, et un marché qui ne semble pas se bousculer autour de lui. Dans ces conditions, Marseille aurait peut-être intérêt à se positionner, au moins pour prendre la température. Dans un mercato où les opportunités se jouent souvent sur des détails, l’OM pourrait tirer profit de cette situation pour réaliser un coup inattendu.