Mercato OM : l’OM n’a pas dit son dernier mot pour Paixão
L’épineux dossier Paixao
L’avenir d’Igor Paixao reste incertain alors que Leeds United semble désormais en pole position. Avec une offre ferme de 32 millions d’euros, le club anglais se rapproche sérieusement du tarif demandé par Feyenoord, qui valorisait son ailier autour de 35 millions au début du marché estival. À l’inverse, l’OM, en retrait sur le plan financier, a jusque-là proposé bien moins : 16 millions dans un premier temps, puis une seconde offre à hauteur de 28 millions, bonus inclus, mais bâtie sur un prêt avec option d’achat, une formule peu appréciée aux Pays-Bas. Malgré un accord contractuel avec Paixao, séduit par le projet marseillais et prêt à s’engager sur cinq saisons, le club néerlandais n’entend pas faire de cadeau. À l’image de la récente vente de David Hancko à l’Atlético Madrid pour près de 30 M€, Feyenoord sait vendre au prix fort. L’OM n’a pas dit son dernier mot, mais les négociations s’annoncent ardues. En parallèle, d’autres pistes s’éloignent : Noa Lang est parti à Naples, Johan Bakayoko à Leipzig, et les options Malick Fofana ou Armand Laurienté s’avèrent onéreuses ou incertaines. À cinq semaines de la fin du mercato, le dossier de l’ailier gauche reste un chantier prioritaire. Roberto De Zerbi l’attend, mais les solutions se réduisent.
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"On a tous le même rêve jouer la Ligue des champions"
Dans les hauteurs andorranes, un souffle de jeunesse anime la préparation estivale de l’Olympique de Marseille. Keyliane Abdallah, Darryl Bakola, Yanis Sellami et Robinio Vaz Te, quatre visages prometteurs, profitent de chaque instant. Loin d’être intimidés, ils savourent l’opportunité avec un mélange d’humour et d’ambition, à l’image d’Abdallah qui n’hésite jamais à taquiner ses coéquipiers. Issus du centre de formation, les trois premiers ont grandi ensemble en blanc et ciel, tandis que Vaz, arrivé de Sochaux il y a un an, s’est rapidement intégré. Leur complicité dépasse le cadre du terrain. “Avancer avec des potes, c’est une force”, glisse Abdallah, déjà habitué à l’OM depuis l’enfance. Tous quatre partagent le même rêve : jouer la Ligue des champions sous les couleurs de leur club. En attendant, ils apprennent au contact des cadres. Højbjerg, Rabiot et Balerdi se montrent exigeants mais bienveillants. De Zerbi, lui, observe tout. Pas de traitement de faveur pour les jeunes, mais des encouragements francs et directs. “Il croit en nous”, reconnaît Abdallah. Dans ce groupe soudé, chacun progresse à son rythme. Entre les séances studieuses et les fous rires en dehors, ces minots veulent prouver que la formation olympienne mérite d’être valorisée. Et si l’OM tient là quelques-uns de ses futurs titulaires ?
