Mercato OM : pourquoi l’OM n’a pas donné suite à la piste Noa Lang
Le feuilleton Noa Lang n’aura duré qu’un temps du côté de Marseille. Annoncé parmi les options étudiées par le board olympien pour renforcer le couloir gauche après le départ de Luis Henrique à l’Inter, l’ailier du PSV Eindhoven va finalement poser ses valises à Naples. Un dénouement qui ne surprend pas en interne, tant la direction marseillaise a rapidement compris que les conditions de ce transfert dépassaient les limites qu’elle s’était fixées.
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Contrairement à ce que certains ont pu laisser entendre, Noa Lang n’a jamais été une cible prioritaire pour l’OM. Si son profil offensif et percutant a bien été analysé, notamment pour sa capacité à évoluer dans un registre d’ailier créatif, les décideurs olympiens n’ont jamais engagé de véritables négociations concrètes avec le PSV. Et pour cause : le ticket global de l’opération a très vite refroidi les ardeurs marseillaises.
Selon les dernières informations de Fabrizio Romano, Naples va s’offrir les services de l’international néerlandais pour un montant de 35 millions d’euros, auxquels s’ajoute un pourcentage à la revente estimé à 10 %. Côté salaire, Lang percevra environ 3 millions d’euros nets par saison jusqu’en 2030, un montant qui l’aurait immédiatement propulsé parmi les plus hauts revenus de l’effectif olympien, aux côtés des leaders tels que Rabiot, Højbjerg ou Greenwood. À ces conditions, difficile pour Pablo Longoria et Medhi Benatia d’envisager une avancée concrète.
Le cas Noa Lang est ainsi révélateur de la nouvelle ligne directrice marseillaise : celle d’un mercato ambitieux, mais raisonné. Si les moyens ont été renforcés grâce à la qualification directe en Ligue des champions, il n’est pas question pour autant de faire exploser la grille salariale ou de surpayer des profils jugés encore incertains au très haut niveau.
Cette approche prudente, Slim Hanayen l’a également évoquée ce vendredi matin dans L'OM au café (disponible en podcast via ce lien), en parlant de la piste Evan Ndicka. Le défenseur de l’AS Roma, dont le nom circule aussi dans les bureaux de la Commanderie, affiche un salaire supérieur à 4 millions d’euros par an, ce qui le placerait là encore dans les plus hauts standards de l’effectif. "Ce serait une vraie plus-value sportive, mais avec la conjoncture actuelle, j’ai du mal à voir cette piste se concrétiser", a confié notre journaliste. Une phrase qui pourrait également résumer l’échec Lang.
En clair, l’OM trace sa route avec lucidité. La perspective de recruter des joueurs reconnus ne doit pas faire oublier l’équilibre fragile d’un vestiaire, ni les limites financières d’un club qui souhaite se construire durablement. Dans ce cadre, Noa Lang restera comme un nom de plus étudié, mais jamais réellement ciblé. Et probablement, vu le coût final, à juste titre.
