Mercato OM : Que doit faire l’OM avec Bennacer ? Le casse-tête d’un amour contrarié

Mercato OM : Que doit faire l’OM avec Bennacer ? Le casse-tête d’un amour contrarié

Un rêve devenu incertain

Accueilli comme une rockstar à Marignane en janvier dernier, Ismaël Bennacer avait tout pour incarner la recrue idéale de l’Olympique de Marseille : le talent, le cœur et la connexion immédiate avec les supporters. International algérien, amoureux déclaré du club, séduit par le projet de Roberto De Zerbi, il représentait un joli coup de la direction. Un prêt de six mois pour se relancer après une longue blessure, avec la promesse d’une montée en puissance progressive… sur le papier, tout semblait parfait.

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Mais le conte de fées s’est vite transformé en rendez-vous manqué. Après deux très bonnes performances contre Angers et Saint-Étienne, Bennacer n’a pas su enchaîner. Entre pépins physiques à répétition et prestations ternes, il a fini la saison en pointillés, loin du niveau qui avait fait de lui l’un des meilleurs milieux d’Europe il y a quelques années. Pourtant, l’espoir subsistait. Avec une vraie préparation estivale, un environnement stable et le jeu de De Zerbi comme cadre, beaucoup, à commencer par le club, espéraient une renaissance. Sauf que le mercato s’en mêle, et les certitudes d’hier sont aujourd’hui des doutes bien ancrés.

Un investissement risqué ?

Car derrière le symbole Bennacer se cache une équation financière complexe. Selon nos informations, les discussions avec l’AC Milan sont désormais gelées. Le club lombard exige une option d’achat autour de 12 millions d’euros, une somme que Pablo Longoria et ses équipes refusent de garantir. L’OM aimerait un prêt sec, ou au mieux une option non obligatoire. Côté milanais, une légère baisse du prix pourrait être envisagée, mais pas sans contreparties.

Le problème principal reste cependant ailleurs : le salaire. Avec une rémunération actuelle de 4 millions d’euros nets par an, Bennacer sort du cadre budgétaire imposé par la direction phocéenne pour maintenir l’équilibre financier du club. Et même si le joueur est attaché à l’OM, les marges de négociation sont faibles. D’autant que plusieurs clubs d’Arabie saoudite suivent le dossier et seraient prêts à lui offrir un contrat bien supérieur.

Alors que faire ? Miser encore sur un joueur fragile, au prix élevé, dont le rendement reste incertain ? Ou tourner la page d’une belle histoire qui n’a pas vraiment commencé ? À l’OM, on mesure toute la difficulté de la décision. Bennacer reste un joueur de très haut niveau, capable de transformer un milieu de terrain par sa vision et sa capacité à dicter le tempo. Mais le foot de haut niveau ne laisse que peu de place à la nostalgie ou aux sentiments.

Le dossier Bennacer est devenu un dilemme entre passion et raison. Et pour l’heure, c’est bien la raison qui semble l’emporter.