Mercato OM : Quels enseignements tirer du nouveau loft de l’OM ?
Dimanche 6 juillet 2025, sans tambour ni trompette, l’Olympique de Marseille a fait passer un message limpide à six de ses joueurs. Ou tout du moins l'a rendu public. La saison n’a pas encore repris que Faris Moumbagna, Bamo Meïté, Ismaël Koné, Simon Ngapandouetnbu, Azzedine Ounahi et Ruben Blanco ont déjà été priés de s’éloigner du groupe professionnel. Ils ne participeront pas à la reprise de l’équipe première dirigée par Roberto De Zerbi, mais s’entraîneront avec la "Pro2", la réserve encadrée par Romain Ferrier. Une décision forte, habilement communiquée à plusieurs relais du club, qui confirme une méthode désormais bien installée à la Commanderie : faire comprendre aux joueurs qu’ils ne font plus partie du projet sportif… sans passer par des mots trop frontaux.
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Une méthode assumée par De Zerbi
Cette logique du loft, importée d’autres grands clubs européens, avait été pleinement assumée par De Zerbi dès son arrivée l’été dernier. Le technicien italien, peu adepte des non-dits, avait insisté sur l’importance de la clarté avec ses joueurs. Chancel Mbemba, Jordan Veretout, Samuel Gigot ou encore Ulisses Garcia avaient ainsi connu une mise à l’écart similaire en 2024. Tous n’étaient pas partis. Et certains, comme Garcia, avaient même fini par renverser la hiérarchie. Mais l’intention initiale était bien la même : faire comprendre à chacun que son avenir s’écrivait ailleurs. La nouvelle liste de cet été 2025 suit cette logique. Mais elle la pousse un cran plus loin. Elle ne contient aucun cadre historique du vestiaire ni joueur au poids politique notable. Si la liste regroupe des profils variés, un fil conducteur les relie : à l'exception d'Ounahi, ces joueurs n'ont jamais vraiment eu leur chance à l'OM. Mais alors qu'ils ne pouvaient, au mieux, prétendre à un rôle de doublure, cet OM tourné vers la Ligue des champions n'a plus le temps.
Ce loft ne doit rien au hasard. Certains médias, comme Foot Mercato, ont insisté sur les conditions d’entraînement proposées aux "lofteurs", précisant qu’elles respectaient les exigences syndicales de l’UNFP. Une précaution nécessaire, tant le spectre du "harcèlement institutionnel" peut hanter certains dossiers. Mais personne n’est dupe : l’objectif est clair. Le club montre la sortie à ces six joueurs, espérant que le message sera entendu sans bruit ni recours.
Pas de Harit… une surprise ?
Cette liste appelle aussi des questions. Certains absents interrogent. Pourquoi Amine Harit n’en fait-il pas partie ? Sur le papier, le meneur marocain coche pourtant plusieurs cases : salaire élevé, rendement irrégulier, et statut fragile. Avec seulement le 20e temps de jeu de la saison écoulée, malgré un top 10 salarial, il aurait pu figurer logiquement dans ce premier tri. Mais son maintien peut aussi se comprendre. Roberto De Zerbi envisage de revenir à un système en 4-2-3-1, dans lequel Harit, en début de saison dernière, avait montré des choses intéressantes. Autre enseignement : certains joueurs en fin de contrat dans un an ne sont pas concernés comme Valentin Rongier ou Bilal Nadir. Peut-être une main tendue du club. On leur laisse le bénéfice du doute, en leur rappelant que la concurrence sera féroce au milieu : Pierre-Emile Højbjerg, Adrien Rabiot, Angel Gomes, Geoffrey Kondogbia sont déjà là pour occuper les six postes du milieu, doublures comprises. A eux de prendre les deux derniers tickets. Pol Lirola, quant à lui, en fin de contrat dans un an, bénéficie d’un "statut flottant". Il ne dérange pas. Ce flou illustre une réalité : tous les joueurs présents à la reprise ne sont pas nécessairement appelés à rester. De nouvelles recrues sont attendues rapidement. Il faudra donc d’autres départs, certains décidés par le club, d’autres par les joueurs eux-mêmes. La gestion de ces cas intermédiaires sera cruciale pour ne pas faire dérailler l’équilibre collectif.
Le cas Ulisses Garcia la saison dernière en est la preuve. Malgré sa mise à l’écart initiale, le Suisse est revenu dans le groupe, a profité d’un concours de circonstances, et a fini titulaire lors des derniers matchs. Cette trajectoire montre qu’aucune mise à l’écart n’est définitive si le joueur fait preuve de professionnalisme. Mais elle montre aussi la froideur du football de haut niveau. Garcia n’a été "réintégré" que parce que le club n’avait pas réussi à recruter à son poste. Les trajectoires individuelles dépendent souvent d’impondérables, d’opportunités ou de blessures. À l’heure où l’OM prépare sa saison de Ligue des champions, personne n’a de place garantie. Ni les lofteurs, ni les titulaires apparents.
