OM 1-1 Séville : un nul, des promesses et encore des réglages

OM 1-1 Séville : un nul, des promesses et encore des réglages

ONZE PREMIERE MI-temps

Rulli (g)

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Murillo – Balerdi (c) – Medina – Garcia

Gomes – Hojbjerg – Rabiot

Greenwood – Gouiri – Rowe

Un nul à la pause, mais du jeu et des promesses côté marseillais

Il n’aura fallu que quelques minutes pour sentir que l’Olympique de Marseille abordait ce match contre le FC Séville avec sérieux. Dans une configuration quasi identique à celle attendue pour la reprise officielle, Roberto De Zerbi a aligné un onze qui commence à avoir fière allure : Rulli dans les cages, Balerdi patron de l’axe aux côtés de son compatriote argentin Medina, Garcia et Murillo sur les côtés, Rabiot et Højbjerg à la récupération, et surtout un trident offensif Rowe – Greenwood – Gouiri déjà complice.

Dès les premiers ballons, on a vu les intentions : du jeu court, du mouvement entre les lignes, un pressing haut à la perte. Jonathan Rowe, sur son aile gauche, a mis d’entrée Carmona en souffrance, l’obligeant à être rapidement averti d’un carton jaune sur une accélération. Angel Gomes, toujours aussi élégant, a dicté le tempo au milieu, cherchant sans cesse les décalages. Rabiot s’est intercalé entre les lignes, tandis que Højbjerg grattait tout ce qui traînait et aurait pu être buteur, mais sa tête n’est pas assez croisée pour tromper la vigilance du portier sévillan. C’est logiquement que Marseille a pris les commandes. À la 24e minute, l’animation côté droit a fait la différence : montée tranchante de Murillo, centre tendu et tête décroisée de Greenwood au premier poteau. L’Anglais confirme : il est en avance sur tout le monde physiquement, techniquement, mentalement. 1-0, et le Vélodrome exulte. L’OM a continué de pousser. Tout semblait sous contrôle. Mais à la 36e, sur une action anodine mal défendue, le FC Séville a profité d’un second ballon mal négocié. Djibril Sow, servi à l’entrée de la surface, a déclenché une frappe soudaine et limpide dans la lucarne droite de Rulli, impuissant. Un bijou, contre le cours du jeu, qui refroidit le Vélodrome juste avant la pause.

Sur l’une des dernières actions de ce premier acte, Amine Gouiri a pensé redonner l’avantage aux siens sur un nouveau caviar — du gauche, cette fois-ci — de son homologue panaméen, mais sa tentative passe à quelques centimètres des buts adverses.  Malgré ce coup d'arrêt, l’OM a affiché une maîtrise technique supérieure et des repères déjà solides. 

ONZE DEUXIEME MI-temps

Rulli (g) (De Lange, 60e)

Egan-Riley – Balerdi – Medina (Cornelius, 60e) – Garcia (Nadir, 60e)

Gomes (Bakola, 60e) – Hojbjerg – Rabiot (Harit, 75e)

Greenwood (Maupay, 75e) – Gouiri (Aubameyang, 69e) – Rowe (Vaz, 60e)

Une deuxième période encourageante, mais sans feu d’artifice

Face au FC Séville, l’OM a bouclé sa préparation estivale sur un nul (1-1) au Vélodrome. Et si la seconde période a apporté son lot d’enseignements, elle n’a pas totalement dissipé les doutes. Des promesses, oui, mais aussi des signes qu’il reste du chemin à parcourir pour que cette équipe monte réellement en puissance. Le retour très attendu de Pierre-Emerick Aubameyang a évidemment été l’un des moments forts de la soirée. Ovationné par le public, l’attaquant gabonais a tenté d’animer l’attaque olympienne. Il s’est montré disponible et complice avec Rabiot et Robinio Vaz, sans pour autant se procurer d’occasion franche. À court de rythme, il a laissé entrevoir de bonnes intentions, mais il faudra du temps pour qu’il retrouve sa pleine mesure.

Dans l’entrejeu, la montée en puissance d’Angel Gomes s’est confirmée. Toujours propre techniquement, capable d’orienter le jeu avec lucidité, l’Anglais a offert une sortie de balle plus fluide à l’OM. À ses côtés, Darryl Bakola (17 ans) a fait forte impression. Sérieux, tonique, il a multiplié les ballons joués avec sang-froid et simplicité. Robinio Vaz, lui aussi, a apporté de la vivacité, même s’il a manqué de justesse dans le dernier geste. Mais si les jeunes ont répondu présents, le collectif a parfois manqué de liant, notamment dans les phases de transition offensive. Malgré une bonne volonté générale, l’OM s’est montré un peu stérile dans les 30 derniers mètres. Et derrière, quelques relances imprécises ont permis à Séville de se montrer dangereux par séquences, sans pour autant convertir.

Cette seconde période, disputée dans une belle ambiance malgré l’absence des groupes de supporters, aura donc permis de voir du potentiel, mais pas encore une équipe totalement rodée. À dix jours de la reprise en Ligue 1 face à Rennes, De Zerbi sait qu’il peut s’appuyer sur un effectif riche… mais qui a encore besoin de réglages.