OM 4-2 Rennes : la conclusion qu'il fallait à cette saison
Ce sont les dernières soirées d'une saison qu'on aime. Non pas pour un titre ou un exploit retentissant, mais pour la somme des émotions, des symboles et des promesses qu’elles contiennent. Ce samedi 17 mai, le Vélodrome a été le théâtre d’une véritable fête populaire, conclusion d’une saison mouvementée, et on l'espère premier chapitre prometteur d'une grosse saga, façon Batman Begins de Christopher Nolan. L’OM, pour son dernier match de Ligue 1 2024-2025, a battu Rennes 4-2 dans une rencontre complètement folle, où rien ne fut écrit d’avance.
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Le match avait démarré comme un contre-pied au climat festif installé dans les tribunes. Ismaël Koné, prêté par l’OM à Rennes, ouvrait le score dès la 14e minute d’une superbe frappe enroulée. Le genre de coup du sort qu’un Vélodrome fébrile aurait pu transformer en anxiété. Mais cette équipe, portée par un Mason Greenwood incandescent, a immédiatement réagi. Le penalty de l’égalisation transformé par l’Anglais, puis celui manqué peu après, n’ont pas entamé sa confiance. Greenwood a continué de pilonner le camp adverse, jusqu’à déposer une offrande pour Adrien Rabiot avant de conclure après un crochet. La défense rennaise, dépassée par la vitesse d’exécution des Marseillais, n’a jamais su recoller, même après la réduction du score par Gomez en fin de match (77e). Rabiot, encore lui, s’est offert un doublé dans le temps additionnel (90+2e), scellant une victoire où le public a apprécié de voir autant son équipe se projeter vers l'avant.
Mais au-delà du terrain, c’est dans les tribunes que s’écrivait une autre histoire. Dès l’avant-match, le ton était donné. Mehdi Benatia, directeur du football de l’OM, annonçait sa volonté de poursuivre avec Roberto De Zerbi. "On est content du travail et du résultat. Roberto met beaucoup d’émotion. Il vit pour son travail", confiait-il sur BeIN Sports. Une manière de préparer le terrain à une intersaison ambitieuse mais mouvementé par définition, vu les tempéraments du casting.
Pour que la soirée soit parfaite, il y a aussi eu l'instant Mandanda. Le portier de Rennes, légende de l’OM avec 613 matchs disputés sous le maillot olympien, est entré en jeu à la 94e minute. Son dernier tour d’honneur ? Peut-être. En fin de contrat avec Rennes, l’international français (35 sélections) n’a pas encore annoncé sa décision. Mais au moment où Leonardo Balerdi est venu lui remettre symboliquement le brassard de capitaine, c’est toute une histoire commune qui a resurgi. Les quatre tribunes se sont levées comme un seul homme, acclamant son ancien gardien comme s’il n’était jamais parti. Un instant qui n'avait besoin ni de mots, ni de gestes grandiloquents : juste une main tendue, un brassard, et une ovation.
Cette rencontre de l’OM n’aurait pas eu le même écho sans le contexte général de cette ultime journée de Ligue 1. En parallèle, Nice déroulait face à Brest pour accrocher les barrages de la C1, et Monaco s’effondrait à Lens (0-4). Dans la lutte pour le maintien, Saint-Étienne tombait à domicile face à Toulouse, scellant sa descente en Ligue 2. Reims, défait par Lille, devra affronter Metz en barrage. Un multiplex riche en rebondissements, qui a renforcé la sensation d’une soirée à part.
