OM : Alessandro Antonello, un expert de l’ombre pour relancer l’OM

OM : Alessandro Antonello, un expert de l’ombre pour relancer l’OM

Les Bleuets en quarts !

L’équipe de France Espoirs s’est qualifiée pour les quarts de finale de l’Euro Espoirs en s’imposant largement contre la Pologne (4-1), mardi 17 juin 2025. Cette victoire permet aux Bleuets de terminer deuxièmes du groupe C derrière le Portugal, et de retrouver le Danemark au prochain tour, dimanche. Pour cette dernière rencontre de phase de groupes, Gérald Baticle avait largement remanié son onze de départ. Une prise de risque qui a rapidement porté ses fruits avec une première période à sens unique, marquée par l’efficacité impressionnante du Rennais Djaoui Cissé. Le milieu de terrain s’est illustré dès la 18e minute, à l’origine de l’ouverture du score de Nathan Zézé, puis en marquant deux superbes buts de loin, du droit puis du gauche. À la pause, la France menait logiquement 3-0. Mais au retour des vestiaires, le relâchement des Bleuets a été flagrant. Moins concentrés, les Français ont laissé la Pologne revenir dans le match. Un but polonais a d’abord été refusé pour hors-jeu, avant qu’Ariel Mosor ne réduise l’écart à la 61e minute. Les joueurs de Baticle ont ensuite pu compter sur leur gardien Obed Nkambadio, auteur d’un arrêt décisif pour éviter le 3-2. Finalement, le remplaçant Matthis Abline a enfoncé le clou en inscrivant de la tête le quatrième but français à la 82e minute, scellant la qualification. Malgré une deuxième période plus poussive, les Bleuets ont fait le travail et peuvent désormais se concentrer sur leur quart de finale contre le Danemark.

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Alessandro Antonello, un expert de l’ombre pour relancer l’OM

L’OM s’offre un renfort de poids en la personne d’Alessandro Antonello, nommé nouveau directeur général du club à compter du 1er juillet 2025. Âgé de 59 ans, cet ancien patron de l’Inter Milan vient renforcer la direction olympienne, principalement sur le versant économique et structurel. Une arrivée stratégique dans un environnement dirigé par Pablo Longoria, lui-même issu de la galaxie Juventus, comme Medhi Benatia ou Fabrizio Ravanelli, alors qu’Antonello incarne l’école milanaise. Formé à la finance et expert-comptable de formation, Antonello a débuté sa carrière dans l’industrie, avant un passage remarqué chez Puma Italie où il a évolué jusqu’au poste de directeur général. Il rejoint l’Inter en 2015, alors que le club était en crise sur le plan économique et sportif. Il y grimpe les échelons : directeur financier, puis directeur des opérations, avant de devenir DG en 2017. À ce poste, il a activement participé à la remontée en puissance du club lombard, jusqu’aux finales de Ligue des champions de 2023 et 2025. Son rôle à Marseille sera d’étendre les revenus, valoriser l’Orange Vélodrome, accélérer la transformation digitale du club et améliorer son rayonnement international. À Milan, il a su renforcer la valeur des contrats de sponsoring, œuvrer sur le projet de nouveau stade, tout en étant reconnu pour son intégrité et sa capacité à faire évoluer les organisations dans un cadre exigeant. Seule ombre à son bilan : l’épisode du sponsor maillot DigitalBits, une entreprise crypto en défaut de paiement. Considéré comme un dirigeant discret, compétent et humain, il a gagné l’estime de Longoria lors de réunions de l’ECA, où leurs échanges ont souvent dépassé le cadre formel. Le président marseillais le décrit comme un "crack" du management sportif. Antonello, également courtisé par l’AS Roma, comprend le français et va désormais devoir transposer à Marseille les recettes qui ont fonctionné à l’Inter.