OM : Amine Harit, il est venu le temps de tourner la page ?

OM : Amine Harit, il est venu le temps de tourner la page ?

Amine Harit a sans doute vécu l’une des saisons les plus frustrantes de sa carrière. Et ce n’est pas peu dire tant le Marocain, arrivé à l’été 2021 sous Jorge Sampaoli, avait réussi à faire chavirer le Vélodrome par séquences. Mais si le talent est toujours là, l’histoire semble s’essouffler. L’histoire entre Harit et l’Olympique de Marseille touche-t-elle à sa fin ? À en croire les signaux envoyés par la direction olympienne, le temps de tourner la page est peut-être bel et bien venu.

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Du talent mais…

Tout avait pourtant bien commencé. Enfin, pourrait-on dire. Car depuis son arrivée à Marseille, Harit a souvent alterné le bon et le moins bon. Mais cette saison 2024-2025, elle avait démarré comme un nouveau souffle. Sous les ordres de Roberto De Zerbi, Harit a semblé trouver sa place dans un schéma exigeant mais qui valorisait ses qualités. Avant l’automne, il enchaînait les prestations convaincantes, se montrait décisif et faisait partie des éléments clés de l’animation offensive olympienne. (1 but, 3 passes décisives, 1 pénalty obtenu sur les 4 premières journées). Mais comme trop souvent dans sa carrière, alors que les planètes semblaient enfin alignées, tout s’est effondré. Le 27 octobre, Harit est expulsé au Vélodrome face au PSG. Un carton rouge sévère, certes, mais surtout un tournant. Derrière, le joueur ne retrouve les terrains qu’à quatre reprises. Aucune titularisation. Une rechute musculaire l’éloigne des plans de De Zerbi, jusqu’à la fin de saison. Un coup dur, à la fois pour lui et pour le staff, qui avait cru entrevoir en lui un potentiel élément structurant du projet.

La stat résume tout le paradoxe Harit : malgré ses longues absences, il termine la saison avec 4 passes décisives. Soit seulement une de moins que Rabiot et Greenwood, deuxièmes ex aequo derrière Luis Henrique (9). Preuve que lorsqu’il est sur pied, Harit sait encore faire la différence. Mais est-ce suffisant ? Peut-on encore miser sur un joueur dont le corps semble désormais trahir la promesse du talent ?

Harit vers un départ cet été ?

Le club, en tout cas, semble avoir tranché. Dès le mercato hivernal, les dirigeants olympiens ont tenté de le proposer à plusieurs clubs, en Turquie notamment. Tous ont reculé devant l’état physique du joueur, encore convalescent. Car depuis sa terrible blessure au genou survenue le 13 novembre 2022 au stade Louis-II, Harit n’est plus tout à fait le même. Moins vif, moins explosif, il a perdu cette fraction de seconde qui faisait toute la différence. Celle qui permettait de déstabiliser une ligne, de créer un décalage.

Aujourd’hui, à 28 ans (il les fêtera le 18 juin) Harit est à un carrefour. Plusieurs clubs turcs sont revenus à la charge, tout comme quelques écuries saoudiennes attirées par son expérience. Et à vrai dire, ce serait peut-être le moment de dire stop. Stop à ce cycle d’attentes déçues, de relances manquées et de frustrations partagées. Harit mérite mieux que d’être un éternel "et si". L’OM aussi, sans doute, mérite un profil plus fiable, plus constant, pour encaisser les exigences du très dense calendrier européen qui l’attend. Personne ne contestera le talent du garçon, ni même son attachement au club. Mais après quatre saisons entre espoirs et blessures, l’heure semble venue de se séparer. Avec élégance et lucidité. Pour que chacun puisse enfin avancer.