OM – beIN attaque la LFP, Balerdi sous pression
beIN Sports et LFP Media s’affrontent en justice autour des droits TV de la Ligue 1
beIN Sports est en conflit avec LFP Media au sujet des droits de diffusion de la Ligue 1. Le diffuseur réclame en justice une indemnité de 29 millions d’euros, estimant que les restrictions imposées à sa programmation sont injustifiées. Ces contraintes limitent notamment le nombre de diffusions d’un même club à huit par saison et interdisent deux programmations consécutives d’une même équipe.
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Ces règles réservent de fait la majorité des rencontres du PSG et de l’OM à la plateforme Ligue 1+, au détriment de beIN. Le groupe demande une liberté totale dans ses choix de diffusion et justifie sa démarche en soulignant que ces restrictions avaient été conçues pour compléter l’offre de DAZN, qui n’est plus diffuseur principal depuis son remplacement par Ligue 1+.
Le 5 août, beIN n’a réglé que 14 millions d’euros sur les 18 millions dus pour la première échéance, assignant parallèlement LFP Media devant le tribunal des activités économiques de Paris. De son côté, LFP Media a également saisi la justice pour obtenir le versement intégral. Une audience est prévue le 25 novembre pour statuer en référé, avant une décision sur le fond ultérieure.
Une tentative de négociation a eu lieu le 26 août en présence de Nicolas de Tavernost (LFP Media), Jean-Christophe Germani (CVC) et Yousef al-Obaidly (beIN Sports). Les discussions ont conduit LFP Media à proposer certains assouplissements : deux diffusions consécutives d’un même club, relèvement du plafond de huit à dix retransmissions et plus de flexibilité sur la case horaire. Toutefois, « cette ouverture n’a pas été jugée suffisante » et aucun accord n’a été trouvé.
Si les deux camps ne parviennent pas à renouer le dialogue, c’est le tribunal qui devra trancher fin novembre.
Leonardo Balerdi en difficulté, l’OM maintient sa confiance malgré les critiques
Leonardo Balerdi traverse une période délicate à l’OM. Arrivé en 2020, le défenseur argentin, devenu capitaine la saison passée, connaît un mois d’août difficile marqué par plusieurs erreurs décisives lors des matchs face à Rennes, au Paris FC et à Lyon. Pointé du doigt pour ces contre-performances, il est accusé d’avoir précipité la mauvaise entame de saison de son équipe.
Attendu comme le patron de la défense en l’absence de Facundo Medina et dans l’attente des recrues Benjamin Pavard et Nayef Aguerd, Balerdi a multiplié les fautes : couverture hasardeuse sur le but de Ludovic Blas, retard sur celui de Moses Simons, et implication dans la défaite à Lyon. L’Argentin reconnaît traverser une mauvaise passe : « Ce sont simplement des erreurs. Maintenant il faut se tranquilliser, profiter de la trêve, rester humble », a-t-il déclaré.
Des rumeurs évoquent un intérêt de la Juventus, mais l’OM a fermé la porte à un départ cet été. En interne, le club continue d’afficher sa confiance en son capitaine, malgré les critiques. Son entraîneur, Roberto De Zerbi, a d’abord pris sa défense en soulignant son rôle de leader défensif, avant de reconnaître ses fautes après la défaite lyonnaise : « Oui, il a fait une erreur. S’il faut se dire des choses, on le fera dans le vestiaire ».
Le joueur, proche d’Adrien Rabiot, a également été affecté par la mise à l’écart de ce dernier, ce qui a ajouté à un contexte instable. La concurrence accrue avec Pavard et Aguerd pourrait toutefois lui permettre de se libérer de certaines responsabilités. De Zerbi devra établir une nouvelle hiérarchie défensive après la trêve internationale, dès le match contre Lorient le 12 septembre. Une reconversion temporaire au milieu défensif, son poste de formation, n’est pas exclue pour l’aider à retrouver de la confiance.
Malgré les critiques, Balerdi, expérimenté et déjà habitué aux périodes compliquées, reste un élément central du projet olympien.
