OM : Bennacer, la grande déception ?
Ismaël Bennacer et l’OM, un rendez-vous manqué ? Cet hiver, son arrivée avait tout d’un événement. Joueur de haut niveau, passé par Milan et grand habitué de la Ligue des champions, il incarnait l’idée d’un coup de maître pour un Olympique de Marseille en quête de régularité. Son premier jour à Marignane avait donné le ton : des centaines de supporters, des chants, des fumigènes, une ferveur à la hauteur des espoirs qu’il suscitait.
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Pourtant, quelques mois plus tard, force est de constater que l’idylle a du plomb dans l’aile. Le rêve du milieu de terrain algérien de jouer sous les ordres de Roberto De Zerbi et de porter le maillot de son club de cœur vire au cauchemar.
Un début plein d’espoirs
Tout avait pourtant bien commencé. Recruté sous la forme d’un prêt avec option d’achat en provenance de l’AC Milan, Bennacer s’était rapidement glissé dans l'entrejeu olympien. Dès son premier match contre Angers, il impressionne. Patron à la récupération, juste dans la relance, il rappelle à tous la qualité qui faisait de lui un pilier rossonero avant sa blessure au mollet. Rebelote face à Saint-Étienne au Vélodrome : contre un adversaire modeste, Bennacer livre une prestation solide et confirme les espoirs placés en lui.
Mais la suite allait être moins rose. Le déplacement à Auxerre, où l’ensemble de l’équipe sombre (défaite 3-0), laisse apparaître des failles. S’il n'est pas seul à sombrer, son influence s’estompe. Surtout, les matchs suivants contre Nantes et Lens ne dissipent pas les doutes. S’il tient son rang, Bennacer ne parvient pas à faire la différence, ni par son volume de jeu, ni par son impact physique.
Les blessures, l’autre adversaire
À l’approche du premier gros test contre le PSG, la rechute. Touché aux ischio-jambiers, Bennacer déclare forfait et laisse Roberto De Zerbi bricoler un entrejeu affaibli au Parc des Princes. Absent pendant dix jours, il ne retrouvera jamais vraiment sa place. En son absence, Højbjerg et Rongier confortent leurs statuts. Lorsqu’il revient, Bennacer doit se contenter de bouts de matchs ou de titularisations par défaut.
Aligné contre Toulouse (en l'absence d’Højbjerg), puis contre Lille où il sort dès la mi-temps après une première période catastrophique, Bennacer déçoit. Lors du dernier match à Rennes, appelé à remplacer Rongier, son rendement est encore une fois insuffisant. Trop lent, trop imprécis, loin du niveau attendu d’un joueur censé bonifier le milieu marseillais.
Pire, son état physique pose question. La direction commence à douter de sa capacité à enchaîner, elle qui attendait un moteur, trouve un joueur émoussé, en manque de rythme et de repères. De quoi refroidir sérieusement les ardeurs d’un recrutement définitif.
Une option d’achat en suspens
La conclusion semble aujourd’hui s’imposer d’elle-même : selon des sources italiennes, l’OM ne serait pas enclin à lever l’option d’achat fixée à 12 millions d’euros. Une somme jugée trop importante au regard du rendement de l’international algérien, d’autant plus que son salaire élevé constitue un frein supplémentaire.
Bennacer, qui rêvait de briller au Vélodrome, pourrait donc quitter Marseille sur un sentiment d’inachevé. Pour l’OM, l’enjeu est désormais clair : ne pas reproduire les erreurs du passé en investissant lourdement sur un joueur qui n’a pas su convaincre. Le mercato approche et, sauf retournement de situation, Ismaël Bennacer ne devrait pas être de l’aventure olympienne version 2025-2026.
