OM : "Bernard Tapie m'appelle et me dit : 'Je te mets capitaine de l'OM'"
Quand Frank Leboeuf rejoint l’Olympique de Marseille à l’été 2001, le club est à la peine. Après deux saisons calamiteuses conclues à la 15e place, l’OM cherche un nouveau souffle. À 33 ans, le défenseur central quitte Chelsea alors qu’il lui reste encore un an de contrat. Le timing est stratégique : à moins d’un an de la Coupe du monde 2002, Leboeuf veut rester compétitif. À Londres, John Terry s’impose peu à peu dans l’axe, et Claudio Ranieri ne semble plus faire de lui un titulaire indiscutable. “Je ne voulais pas prendre le risque d’être sur le banc”, confiera-t-il à nos confrères de l'Equipe.
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Le coup de fil de Bernard Tapie (alors directeur sportif de l'OM) change tout. En quelques mots, l’ancien président redevenu directeur sportif le convainc de rejoindre l’OM : “Je te mets capitaine.” Le défi est lancé. Leboeuf arrive avec un double objectif : retrouver du temps de jeu et aider son club de cœur à relever la tête. Né à Marseille, recalé du centre de formation olympien à 16 ans, il savoure cette revanche. “C’était une sacrée revanche d’y arriver comme capitaine de l’équipe première”, glisse-t-il avec émotion. Dans une équipe en chantier, son expérience et son charisme font mouche. Leboeuf apporte rigueur, leadership et une culture de la gagne rare dans un effectif jeune et instable. Dès sa première saison, il stabilise la défense et fédère le groupe. La progression est visible, tant dans le jeu que dans les résultats. En 2002-2003, l’OM boucle enfin une saison aboutie, terminant troisième du championnat. Cette qualification pour la Ligue des champions marque un tournant dans la décennie olympienne.
Leboeuf, lui, ne va pas plus loin. En fin de contrat, il décide de relever un dernier challenge en signant à Al-Sadd, au Qatar. Sa mission à Marseille, brève mais dense, aura coché toutes les cases : relancer l’équipe, retrouver la sélection, et quitter la Ligue 1 sur une note positive. “J’étais content de revenir, c’était sympa de jouer à Marseille, dans ce Vélodrome avec une telle ferveur”, dira-t-il. Une phrase simple, mais qui résume bien l’état d’esprit d’un homme venu rendre à son club de naissance un peu de sa dignité.
