OM – de Kénitra à Marseille, le parcours exemplaire de Nayef Aguerd, entre humilité et leadership
Avec Olise en numéro 10, Deschamps confirme le 4-2-3-1 pour lancer les qualifications
L’équipe de France s’oriente vers un schéma en 4-2-3-1, jugé plus adapté aux profils émergents de plusieurs jeunes joueurs offensifs, dont Michael Olise, désormais capable d’occuper le rôle de meneur de jeu. Cette organisation, déjà utilisée lors de l’Euro 2016, maintient quatre éléments offensifs et offre un équilibre plus moderne que le 4-4-2 ou le système asymétrique adopté en 2018.
casino joa Retraits – Le montant minimum de retrait dépend de la méthode choisie. En général, il est de 20€ pour les portefeuilles électroniques et de 50€ pour les virements
Ce choix a déjà produit des résultats contrastés : une victoire spectaculaire contre la Croatie en mars (2-0, 5-4 aux t.a.b.) et une défaite face à l’Espagne (4-5) en juin. Didier Deschamps assume cette orientation offensive, tout en soulignant la nécessité de trouver un équilibre : « Il faudra trouver le juste équilibre, parce qu'on est portés vers l'avant. Mais je ne veux pas renoncer à ça, parce qu'on a cette qualité-là ».
Les joueurs semblent adhérer à cette approche. Jules Koundé a confié cette semaine : « J'aime bien ce système, ça apporte de la stabilité avec deux joueurs devant la défense, un numéro 10 et une menace offensive importante ». Les déséquilibres constatés face à l’Espagne sont attribués à des absences majeures, notamment celles d’Aurélien Tchouaméni au milieu et à une défense remaniée avec Kalulu, Lenglet et Konaté.
Pour le match d’ouverture des qualifications à la Coupe du monde, vendredi contre l’Ukraine à Wroclaw, Deschamps devrait maintenir ce système tout en l’adaptant aux disponibilités. Ousmane Dembélé, diminué, pourrait être préservé pour la rencontre suivante contre l’Islande. Sur les côtés, Désiré Doué et Bradley Barcola tiennent la corde. Au milieu, le sélectionneur hésite entre Adrien Rabiot, revenu récemment à la compétition, et Manu Koné, qu’il a décrit comme « un joueur sous-coté, sous-évalué ».
L’équipe-type envisagée aligne Maignan – Koundé, Upamecano, Konaté, Digne – Rabiot, Tchouaméni – Doué, Olise, Barcola – Mbappé. Un schéma qui, malgré quelques incertitudes, s’impose comme l’option privilégiée des Bleus pour cette campagne.
De Kénitra à Marseille, le parcours exemplaire de Nayef Aguerd, entre humilité et leadership
Nayef Aguerd, nouvelle recrue de l’Olympique de Marseille, arrive en Provence avec une réputation forgée au Maroc, en Ligue 1 et en Europe. Décrit comme un joueur intelligent et un homme humble, il est présenté par ses anciens entraîneurs et coéquipiers comme un atout autant humain que sportif.
Né à Kénitra, Aguerd a grandi dans une famille de footballeurs. Son père Saïd et son oncle M’Jid ont évolué en première division marocaine. Sa mère, en revanche, s’opposait fermement à sa vocation, privilégiant les études. Malgré cette résistance, il intègre l’académie Mohammed VI grâce à Nasser Larguet, qui le repère lors d’un tournoi et le convainc de se repositionner en défenseur central. "Il avait une capacité d’analyse hors norme et savait déjà lire le jeu", souligne l’ancien directeur du centre de formation.
Après un transfert avorté à Valence, Aguerd rejoint le FUS Rabat de Walid Regragui et y décroche un titre historique en 2016. Son parcours le mène ensuite à Dijon, puis à Rennes où il s’impose sous Julien Stéphan et Bruno Génésio. Son ancien adjoint Philippe Bizeul le décrit comme "un joueur doté d’une excellente lecture du jeu, capable de contrôler la profondeur et de relancer avec précision".
En 2021, il est convoité par West Ham où il évoluera deux saisons avant un prêt à la Real Sociedad. Ce passage renforce ses qualités linguistiques et son expérience européenne. Ses anciens coéquipiers, comme Romain Salin, louent son humilité et son sens du collectif : "Il agit par l’exemple, en rattrapant les erreurs de ses partenaires et en transmettant sa confiance".
Aujourd’hui, l’international marocain aux 55 sélections arrive à l’OM avec l’ambition de stabiliser une défense fragilisée. Sa personnalité, alliant sérieux, écoute et bienveillance, est unanimement saluée. Pour ses anciens partenaires, il réunit toutes les qualités pour devenir un leader discret mais solide au sein d’un vestiaire marseillais en reconstruction.
