OM : de la tension à tous les étages du club
Le possible départ de Zakaria de Monaco est un transfert riche en enseignements
Le dossier du départ de Denis Zakaria de l’AS Monaco vers l’Arabie saoudite est loin d’être réglé. Le capitaine de la sélection suisse, encore sous contrat jusqu’en 2028 avec le club du Rocher, a repris l’entraînement ce mardi après une journée de repos marquée par les discussions autour de son avenir. Al-Ahli, club saoudien intéressé, se dit prêt à débourser environ 40 millions d’euros pour l’attirer, soit plus du double des 18 millions investis par l’ASM lors de son arrivée en provenance de la Juventus en 2023. Mais pour l’instant, ce transfert est suspendu à un point de règlement précis : chaque club saoudien ne peut enregistrer que huit joueurs étrangers non asiatiques de plus de 23 ans. Or, Al-Ahli a déjà atteint son quota avec Édouard Mendy, Roger Ibanez, Mehri Demiral, Franck Kessié, Enzo Millot, Galeno, Riyad Mahrez et Ivan Toney. La seule façon de libérer une place serait un départ de l’un d’eux, et logiquement celui de Kessié, positionné au même poste que Zakaria. Mais l’Ivoirien, capitaine de l’équipe, n’a aucune intention de quitter le club. Cette contrainte réglementaire, ajoutée à des divergences internes au sein du board saoudien quant à l’opportunité de recruter le Suisse, complique fortement le dossier. Aucune offre écrite n’a encore été transmise à Monaco, et l’affaire semble au point mort. Zakaria reste donc monégasque pour le moment, bien conscient du caractère incertain de ce transfert. Reste que le contrat proposé par Al-Ahli, avec un salaire net progressif allant de 7 à 9 millions d’euros sur trois ans, a de quoi susciter chez lui une vraie réflexion.
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Ce que l'on peut retenir de l'edito sur les derniers événements qui touchent le club
L’épisode de la gifle assénée par Jonathan Rowe à Adrien Rabiot illustre une nouvelle fois cette tendance à l’autodestruction de l'OM. Après une défaite évitable à Rennes, à onze contre dix pendant une heure, les tensions ont éclaté dans le vestiaire. Si les accrochages entre coéquipiers ne sont pas rares dans le football, l’ampleur prise par cet incident montre combien le climat reste instable. Derrière ce clash, d’autres interrogations surgissent : comment Rabiot, censé incarner le pilier du projet, réagira-t-il à cette sanction ? Et comment l’OM pourra-t-il encore valoriser Rowe, déjà placé sur la liste des transferts, après un tel épisode ? À cela s’ajoutent des choix tactiques discutables. En Bretagne, CJ Egan-Riley a été aligné à droite, Geoffrey Kondogbia replacé en défense centrale et Amir Murillo exilé à gauche. Trois joueurs sur quatre contraints de s’adapter à un poste inhabituel dès le coup d’envoi d’un championnat : une configuration peu rassurante, symbole des tâtonnements permanents. Ce bricolage rappelle qu’à l’OM, les erreurs se répètent au fil des années sans que les leçons ne soient réellement tirées. Le club multiplie également les épisodes rocambolesques en dehors du terrain. L’éviction de Fabrizio Ravanelli, présenté comme l’homme providentiel l’an dernier puis brutalement écarté, illustre cette instabilité chronique, tout comme le départ de Jean-Pierre Papin après une saison humainement difficile. L’accueil tapageur de recrues comme Facundo Medina, Paixao ou Timothy Weah, mis en scène comme de véritables rockstars, rappelle aussi les errements passés, dans la lignée de l’échec Iliman Ndiaye. L’OM continue de se compliquer la tâche au lieu de capitaliser sur ses forces. Un club capable du meilleur mais trop souvent enclin à se saborder lui-même, comme s’il préférait se tirer des balles dans le pied plutôt que d’aller droit au but.
