OM – De Zerbi a le choix du Roi en défense !
Samedi soir au Vélodrome, face à Lorient, l’OM a montré un visage défensif inédit qui pourrait marquer un tournant dans la saison. Roberto De Zerbi, souvent critiqué la saison passée pour la fragilité de son arrière-garde, a profité des recrues estivales pour remodeler son système. Résultat : un bloc solide, rassurant, et qui a même brillé offensivement. Avec Pavard, Aguerd et Medina alignés d’entrée, les supporters ont découvert un trio de gala qui pourrait rapidement devenir une référence.
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Une révolution estivale réussie ?
La saison dernière, la défense marseillaise était pointée du doigt comme le principal chantier. Trop friable, trop inconstante, elle avait coûté des points précieux. Cet été, la direction a frappé fort. CJ Egan-Riley est arrivé libre, Facundo Medina a suivi, avant que l’OM ne réussisse trois gros coups de fin de mercato : Benjamin Pavard, Nayef Aguerd et Emerson Palmieri. Des noms qui respirent l’expérience et le haut niveau.
Ces recrues viennent compléter des éléments déjà bien installés, comme Leonardo Balerdi, capitaine irréprochable depuis deux saisons, et Amir Murillo, piston infatigable. Pour la première fois depuis longtemps, l’OM se retrouve avec une défense digne des ambitions affichées : viser le podium en Ligue 1 et exister sur la scène européenne.
Pavard, Aguerd et Medina : une première convaincante
Face aux Merlus, De Zerbi a joué avec une défense à trois en phase de possession : Pavard, Aguerd et Medina. Un choix dicté autant par la qualité des recrues que par la fatigue de Balerdi, revenu tard d’Argentine. Murillo et Timothy Weah ont occupé les rôles de pistons, apportant largeur et percussion.
Le résultat fut à la hauteur : Pavard a rapidement guidé ses partenaires, ouvrant même son compteur. Aguerd s’est montré impressionnant dans les duels et les ressorties de balle, trouvant également la faille en fin de rencontre, tandis que Medina a confirmé les belles promesses entrevues en préparation. Défensivement, difficile de tirer des conclusions face à un Lorient réduit à dix, mais la sérénité affichée et la complémentarité des profils n’ont pas échappé aux observateurs.
Balerdi, victime de la concurrence ?
L’image était frappante : Leonardo Balerdi, capitaine marseillais, assis sur le banc, témoin de la prestation impeccable de ses coéquipiers. Ces derniers mois, l’Argentin a été critiqué pour ses erreurs ponctuelles, mais il reste l’un des joueurs les plus réguliers de l’effectif depuis deux saisons. Sa mise à l’écart, même temporaire, soulève donc une question : la hiérarchie en défense est-elle en train de basculer ?
De Zerbi, interrogé après la rencontre, a calmé le jeu :
« Nous défendions à 4 et nous construisions à 3. Medina a fait ce qu’il a toujours fait. On verra, il y a aussi Emerson qui peut jouer ce rôle. J’espère jouer 50 matchs cette saison et pour ça, il faut beaucoup de joueurs forts. »
Une réponse prudente, mais révélatrice : l’entraîneur italien sait qu’il dispose d’une profondeur rare et entend en profiter pour multiplier les options.
Le casse-tête du Real Madrid
Mardi, l’OM entre en lice en Ligue des champions sur la pelouse du Real Madrid. Et pour De Zerbi, le timing est parfait… ou presque. Avec Pavard, Aguerd, Medina, Balerdi, Murillo, Emerson et Egan-Riley, le coach a plus que l’embarras du choix. La question n’est plus de savoir qui jouerait par défaut, mais plutôt qui sera sacrifié.
Aguerd semble avoir marqué des points dans un rôle de patron, Pavard a déjà conquis le Vélodrome, et Medina s’impose comme un élément central dans les schémas de construction. Balerdi devra prouver à l’entraînement qu’il mérite de retrouver sa place. Emerson, lui, pourrait offrir une variante supplémentaire dans un couloir gauche qui demande stabilité.
Une force nouvelle pour les ambitions marseillaises
Ce luxe défensif n’est pas qu’une affaire d’individus. C’est aussi la possibilité pour De Zerbi d’adapter son équipe selon l’adversaire. Défense à trois pour densifier l’axe, défense à quatre pour libérer les ailes : l’OM possède désormais une souplesse tactique précieuse.
La saison est encore longue, les blessures et suspensions viendront forcément redistribuer les cartes. Mais une certitude s’impose : l’OM version 2025 n’a plus à craindre pour sa défense. Et si l’attaque portée par Greenwood, Aubameyang, Paixao, Traoré et Gouiri venait à trouver la même régularité, Marseille pourrait enfin se présenter en Ligue des champions avec l’assurance d’avoir une équipe complète.
