OM : "De Zerbi, c’est un homme de parole"

OM : "De Zerbi, c’est un homme de parole"

Salim Lamrani : « De Zerbi, c’est un homme de parole »

Invité de l’émission OM au Café, Salim Lamrani est venu présenter son ouvrage Le football selon Roberto De Zerbi, récemment paru aux éditions Marabout. Un livre né de la passion d’un supporter marseillais pour un entraîneur qu’il admire autant pour ses idées que pour ses valeurs humaines. Durant près d’une heure, Salim est revenu sur la genèse de ce projet et sur la personnalité du coach italien, qu’il connaît personnellement depuis plusieurs années.

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Une relation de confiance avec De Zerbi

L’idée du livre est née dès l’arrivée de Roberto De Zerbi à l’OM. Enthousiasmé par ce choix audacieux du club, Salim Lamrani, également auteur d’un livre sur Marcelo Bielsa, a immédiatement vu l’opportunité de raconter un homme et une méthode. « Ce n’était pas juste un entraîneur de passage. De Zerbi avait une histoire, un style et une sincérité rare dans ce métier », explique-t-il. Il raconte comment il a présenté le projet à De Zerbi, en lui laissant le pouvoir de relire les chapitres et valider les informations. Ce que l'entraîneur a balayé d'un revers de main : "Ce n'est pas la peine. Tu peux écrire ce que tu veux". De quoi donner le ton d'un rapport de confiance dont va bénéficier le lectorat en parcourant l'ouvrage.

Des parallèles avec Bielsa… et des différences

Pour Salim, il existe des points communs entre Bielsa et De Zerbi : l’amour du jeu, l’intensité du travail, et surtout le respect de la parole donnée. Mais aussi des différences notables : « Bielsa est plus méfiant, plus dogmatique. De Zerbi est plus dans l’adaptation, plus proche des joueurs dans la vie quotidienne. » Il souligne la dimension humaine du coach italien, illustrée par une anecdote sur son passage à Foggia, où il avait refusé de prolonger son contrat tant qu’un gardien remplaçant n’avait pas été remboursé par le club.

Un football de conviction et de risque

Sur le plan du jeu, Salim insiste sur l’ambition du style De Zerbi, basé sur la possession, les sorties de balle audacieuses et un pressing haut. Il cite notamment le but de Quentin Merlin contre Lille comme « l’essence même » de cette philosophie. S’il reconnaît que l’OM a parfois manqué de verticalité ou d’impact au Vélodrome, il reste persuadé que l’équipe progresse et assimile les principes du coach. Il voit d’ailleurs dans l’arrivée d’Angel Gomes un choix cohérent pour fluidifier le jeu dans le cœur du terrain.

Des attentes fortes pour la saison à venir

Salim Lamrani se dit optimiste pour la seconde saison de Roberto De Zerbi, notamment parce que l’équipe conserve une ossature solide et que les recrues sont mieux ciblées. Il cite Medina, qu’il imagine comme un complément parfait à Balerdi dans une défense à quatre. Il croit aussi en l’évolution de Mason Greenwood, capable selon lui de franchir un cap avec un an d’expérience supplémentaire et la confiance du staff.

Un supporter engagé… et lucide

Marseillais de cœur, Salim assume son attachement au club et son exigence. Il évoque les erreurs d’arbitrage de la saison passée, qu’il juge « récurrentes et pénalisantes », mais admet aussi que certains matchs ont été perdus par manque de justesse ou d’intensité. À la question de savoir ce qu’il espère pour l’OM cette saison, il répond sans détour : « Lutter pour le titre, vivre de grandes soirées européennes, et surtout vibrer. » Car au fond, rappelle-t-il, « ce qu’on garde, ce sont les émotions ».

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